L'échelle de l'histoire des arts, l'art contextuel est relativement nouveau. Il s'agit en fait d'une branche de l'art contemporain dont le postulat de base est de refuser les lieux et méthodes artistiques traditionnels. Le principal théoricien de ce sous-genre est Paul Ardenne, écrivain et historien français. De par sa volonté de rupture, il est légitime de s'interroger sur les motivations derrière l'émergence d'un tel mouvement. Nous nous poserons donc la question suivante : l'art contextuel est-il par essence politique ? Dans un premier temps, nous verrons que, de par sa remise en question des formes et lieux traditionnels de l'art, l'art contextuel s'installe dès le départ comme une démarche politique. Puis nous nous pencherons sur ce que les nouvelles formes et lieux d'expression permettent de dire.
[...] L'art contextuel est tout sauf bourgeois. La volonté de rupture de l'art contextuel avec tout ce qui relève de la tradition, du sacré, de l'immuable, ne peut qu'être politique, comme l'est toute violente remise en question du status quo. Abandonnant les musées, envahissant l'espace public, l'art contextuel dispose donc de nouvelles méthodes, ce qui lui permet d'aborder de nouveaux sujets avec une acuité décuplée. Lorsque l'on se rend dans un musée pour admirer une oeuvre, on peut avoir du mal à la regarder d'un oeil politique. [...]
[...] Ecriture personnelle A l'échelle de l'histoire des arts, l'art contextuel est relativement nouveau. Il s'agit en fait d'une branche de l'art contemporain dont le postulat de base est de refuser les lieux et méthodes artistiques traditionnels. Le principal théoricien de ce sous-genre est Paul Ardenne, écrivain et historien français. De par sa volonté de rupture, il est légitime de s'interroger sur les motivations derrière l'émergence d'un tel mouvement. Nous nous poserons donc la question suivante : l'art contextuel est-il par essence politique ? [...]
[...] Difficile d'imaginer une oeuvre aussi percutante dans l'enceinte protégée d'un musée. La rupture de l'art avec son passé traditionnel lui a permis d'aborder de nouveaux sujets de manière innovante, et donc de réaffirmer son caractère politique. On peut affirmer que la volonté existant derrière l'émergence de l'art contextuel est de replacer le geste politique au coeur de la démarche artistique. Qu'il s'agisse d'occuper l'espace public, ou de pervertir les codes traditionnels de l'art, de nouveaux sujets peuvent être abordés, et, plus important encore, de nouvelles personnes touchées. [...]
[...] Lorsque l'art s'effectue en milieu urbain par exemple, cela amène deux conséquences majeures : l'objet d'art devient sujet, puisque les passants se l'approprient sur l'espace public, et le public n'est plus présent volontairement. Il peut rencontrer l'art au détour d'une marque quotidienne. Cela implique donc une plus grande collectivité de l'art. On pense par exemple à un projet d'Anne Deguelle, qui, après avoir consulté les archives photographiques de sa ville avait décidé d'exposer sur des panneaux de type publicitaires des agrandissements de ces instants de vie des habitants. On touche là à la politique dans son état primaire primitif, qui implique seulement que des personnes se rassemblent et interagissent ensemble. [...]
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