Perséphone, Pallas, Roi Cadmos, mise en scène, personnage, littérature, dénouement tragique, scène d'aveu, champ lexical, douleur, tristesse, désespoir d'amour, chantage affectif
Il s'agit d'une mise en scène mettant en présence deux personnages. L'un d'entre eux aura pour tâche d'expliquer à l'autre le choix tragique qui s'impose à lui. Dans cette mise en scène, on privilégie l'utilisation du champ lexical de la douleur et de la tristesse. Chacun des personnages se voit attribuer une dizaine de répliques.
[...] Ma Reine, partons et laissons cette ville derrière nous. Le peuple trouvera un autre que moi. Ma vie sans vous ne mérite pas d'être vécue. Perséphone : Qu'entends-je ? Pallas, reprenez-vous Je ne suis tolérer de tels aveux qui ne me laissent aucun choix et qui m'enferment, me font étouffer. Votre peuple vous attend, Pallas, il est temps pour vous de réagir, de quitter cette chambre et d'aller prendre votre place. Elle n'est pas avec moi, elle est dans votre palais. [...]
[...] Dénouement tragique - Perséphone et Pallas - Scène d'aveu Perséphone, Reine de Hongrie, femme d'un Roi. Pallas, fils du Roi Cadmos Acte scène 5. Contexte : Dans la pièce, Pallas doit prendre le pouvoir suite à la mort de son père. Il tombe amoureux de Perséphone, qui aime un autre homme. Pallas fait donc un chantage affectif à Perséphone. Pallas se suicide et meurt de désespoir d'amour. Ici, Pallas tente de rendre une dernière fois visite à Perséphone pour la convaincre de s'enfuir avec lui. [...]
[...] Il suffirait pourtant que quelques mots bien précis sortent de votre bouche. Perséphone : Vos supplications ne m'atteignent pas. Cessez ces enfantillages et retournez donc à vos fonctions Pallas : Très bien, qu'il en soit ainsi. Vous l'aurez donc voulu. Pallas sort de sa poche une petite fiole et la porte à sa bouche. Perséphone : Que faîtes-vous ? Pallas : Je pars dans un monde où mes souffrances seront sans douleur. Je ne puis continuer ainsi, vous ne voulez me donner raison. Pallas boit la fiole. Perséphone crie. Rideau. [...]
[...] La vie m'est douloureuse, inconfortable et je ne puis envisager de continuer en n'étant pas à vos côtés. Perséphone : Mon cœur est déjà pris. Ma vie est déjà dévouée à un homme dont tu connais parfaitement le nom et je ne puis me délivrer. J'entends simplement mais je ne puis donner suite à ta requête. Pallas : Je me meurs déjà. Chaque seconde passée sans vous, Perséphone, est semblable à un calvaire dont vous êtes le bourreau. Imaginez un instant ce que serait votre vie avec moi. [...]
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