Post-modernisme, art, littérature, courant artistique, architecture, HLP Humanités Littérature Philosophie, consumérisme
Pour reprendre la tradition aristotélicienne, toute histoire, telle qu'elle soit, se doit de posséder une introduction, un développement et une fin. Ce schéma qui a traversé l'antiquité jusqu'à la période moderne suit donc un cheminement logique que l'on doit rapprocher de la rationalisation.
La modernité, dont le « vrai sujet est le héros » pour reprendre la terminologie de Benjamin Walter dans son livre « Charles Baudelaire », reste attachée à une rationalité qui fait de la recherche de la norme son principal objectif.
[...] À la lumière de cet exemple, nous pouvons dès lors affirmer que tout auteur, tout artiste possède sa propre réalité. En ce sens, tout ce qui est accepté comme réalité n'est qu'une représentation de celle-ci, le langage n'exprimant pas seulement la réalité, il la crée également. Finalement, il n'y a aucun moyen de connaître la réalité telle qu'elle est, indépendamment du cadre structurant qui conditionne la façon dont le monde nous apparaît. C'est pour cette raison que nous devons apprécier le courant postmodernisme comme étant synonyme de basculement et de chaos. [...]
[...] Dès lors, suivant ce propos liminaire, nous pouvons nous demander en quoi cette vision dite postmoderne a pu cultiver ce non-respect des normes et des canons artistiques et littéraires ? La naissance du mouvement post moderne Même si on peut considérer le texte de Joris-Karl Huysmans, « À rebours », publié en 1884, comme un texte précurseur de ce retournement de la norme littéraire, il reste que la plupart des auteurs de courant sont actifs depuis les années 1950-1960 et jusqu'à aujourd'hui. [...]
[...] Ainsi, en réponse à notre problématique, la vision dite postmoderne a cristallisé le non-respect des normes via une remise en cause de l'individu dans une société occidentale en crise, marquée par le consumérisme et la morale judéo-chrétienne. Cependant, force est de constater que nous sommes dans une ère que nous pouvons qualifier de narcissisme anthropologique où le désintéressement de la modernité implique un recentrage sur l'individu. Il est donc intéressant d'apprécier la remise en cause de la rationalité comme une position radicale qui peut interpeller tant le lecteur d'un livre, qu'un amateur d'art. [...]
[...] En effet, le rejet des règles strictes de la construction d'intrigue ; l'attitude ironique envers la réalité, la fragmentation du discours rentre en corrélation avec une propension au paradoxe. Rationalité ou réalité ? La rationalité remise en question, c'est avant tout se poser la question du rapport à la réalité et donc au temps. En effet, ce dernier représente une certaine construction qui est formée par une personnalité. Ainsi, il est perçu différemment par différentes personnes. Les écrivains accordent dans cette vision une attention particulière à l'expérience personnelle du temps en décrivant diverses expériences temporelles. [...]
[...] Dans quelle mesure la vision dite postmoderne a-t-elle cultivé le non-respect des normes et des canons artistiques et littéraires ? Pour reprendre la tradition aristotélicienne, toute histoire, telle qu'elle soit, se doit de posséder une introduction, un développement et une fin. Ce schéma qui a traversé l'antiquité jusqu'à la période moderne suit donc un cheminement logique que l'on doit rapprocher de la rationalisation. La modernité, dont le « vrai sujet est le héros » pour reprendre la terminologie de Benjamin Walter dans son livre « Charles Baudelaire », reste attachée à une rationalité qui fait de la recherche de la norme son principal objectif. [...]
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