1. Une comparaison entre les deux scènes du bal dans les deux adaptations filmées de Madame Bovary (Minelli, 1949 et Chabrol 1992) (liens ci-dessous).
- Minelli : https://www.youtube.com/watch?v=iNS8yd5JkBU
- Chabrol : https://www.youtube.com/watch?v=BOttTRpvICw
2. Un pastiche du texte de Montesquieu "De l'esclavage des nègres" sur un thème de votre choix ("Si j'avais à soutenir le droit de ..., voici ce que je dirais : ..."). Une dizaine d'arguments sont attendus (voir le texte ci-joint).
[...] La scène du bal est un passage important dans ce roman. En effet, dans cet extrait l'héroïne est fasciné par tout le luxe et le raffinement du bal et son mari s'avère bien encombrant vis-à-vis de l'élégant cavalier qui l'invite à danser. Nous tenterons de voir la façon dont cette scène est traitée par deux réalisateurs différents, Minelli en 1949 dans un film de la Warner et Claude Chabrol en 1991. Nous étudierons d'abord les similitudes qu'il y a entre les deux extraits pour voir ensuite ce qui les différencie. [...]
[...] Il se tient bien droit quand il danse, apparaît très satisfait de lui en exécutant des figures compliquées. On remarque d'ailleurs que la scène se focalise sur la danse de ses deux cavaliers. Lorsqu'il invite Emma, il se montre très sûr de lui et la force presque à danser avec lui malgré son incapacité à danser qu'elle lui exprime. Il apparaît presque en quelque sorte comme un « mâle dominant », notamment dans la supériorité qu'il affiche envers Charles. Dans le film de Chabrol, le cavalier est bien plus poli. [...]
[...] Pourquoi cette injustice de traitement ? Vous nous direz enfin que dans certaines circonstances ce n'est même pas pour nous nourrir que nous les tuons. D'aucuns prendront exemple sur la corrida qui, malheureusement a beaucoup de détracteurs. Oui mais la corrida est un art mon bon Monsieur. Je vous invite à assister un jour à ce magnifique spectacle où des courageux habillés comme au carnaval s'attaquent à plusieurs à un taureau que l'on énerve par un chiffon rouge. Alors vous comprendrez que ce cérémonial fabuleux ne doit pas disparaître. [...]
[...] Nous n'avons sérieusement pas envie de finir comme ces végans anémiques Nous devons exercer fièrement notre rôle de prédateur suprême au somment de la chaîne alimentaire. De plus, un animal n'a pas une conscience aussi élevée que la notre. Devons- nous réellement faire preuve d'empathie à l'égard de leur prétendue souffrance ? Et qu'en savons-nous d'ailleurs s'ils souffrent vraiment puisque ces êtres vivants inférieurs ne sont bien sûr doués de parole. Alors tuons les et sans même se soucier des conditions. Les abattoirs sont un détail de l'histoire de l'extermination animale. [...]
[...] Dans les deux cas, nous avons une héroïne qui visiblement s'ennuie infiniment auprès de son mari et rêve d'un « ailleurs » qui la sortirait de son mal- être profond. Du droit de tuer des animaux. Si j'avais à soutenir le droit de tuer des animaux, je dirais d'abord que nos ancêtres le font depuis toujours. En effet, les hommes préhistoriques tuaient des bêtes pour se nourrir. La viande animale est pleine de protéines et nous aurions tort de nous en priver. Les régimes végétariens apportent certainement leur lot de carences. [...]
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