Il est délicat à notre époque de traiter d'un sujet comme celui d'un possible déséquilibre filles-garçons au niveau de la réussite scolaire.
[...] Il faut avant tout qu'il soit recruté sur ses compétences. Il vaut mieux une jeune femme ayant fait 4 ou 5 années d'études supérieures, qui est vraiment motivé pour ce métier et qui sera potentiellement très bien payé plutôt que de sous payer un jeune homme mal formé et dont la motivation est douteuse (exemples extrêmes). Le métier d'enseignant est un métier injustement dévalorisé mais c'est aussi un métier difficile car le public est de plus en plus souvent détourné de la lecture, de la réflexion vis à vis d'une recherche du plaisir immédiat redu possible par Internet et les nouvelles technologies. [...]
[...] Il est délicat à notre époque de traiter d'un sujet comme celui d'un possible déséquilibre filles-garçons au niveau de la réussite scolaire. À notre époque de réflexion sur la théorie du genre, où le féminisme dans la deuxième moitié du vingtième siècle a permis de remettre en cause des particularités spéficiques à tel ou tel sexe. Doit-on penser en effet que si les garçons ne réussissent pas bien à l'école, c'est parce qu'ils sont trop turbulents ? Cela risquerait de les stigmatiser et cela encouragerait les clichés et pas seulement aux dépens des garçons. [...]
[...] Le plus important est ce qui se passe dans le cerveau des enseignants et des élèves. En conclusion, nous pouvons dire qu'il s'agit d'aller au delà des clichés, un garçon n'est pas une sorte de boule d'énergie mal canalisée par l'école et la fille un petit pêtre faible et docile (exagération). Il s'agit de redonner de la valeur aux activités intellectuelles y compris dans les milieux populaires où l'intello » est stigmatisé. Encourageons nos enseignants dans leurs nobles tâches en redonnant de la valeur à ce métier tourné vers le savoir et vers l'autre dans notre société mercantile et individualiste,. [...]
[...] On pourrait se pencher plutôt sur les facteurs socio-économiques, c'est souvent dans les classes plutôt défavorisées que l'on trouve des différences de réussite. Même s'il ne s'agit pas de faire dans les clichés, on peut dire néanmoins que certains parents sont fâchés avec l'école parce qu'eux-même ne s'y épanouissaient pas. Ainsi les phénomènes de décrochage scolaire, d'absentéisme, d'indisicipine sont accrus par le bouleversement de notre société, les divorces de plus en plus fréquents, l'explosion des familles mono-parentales. L'enfant ne dispose plus d'un socle familial à partir duquel il peut se construire en tant qu'individu et par conséquent en tant qu'élève. [...]
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