Il s'agit d'un abécédaire et anthologie les fleurs du mal, de niveau première générale.
[...] Ce poème se termine cependant sur une note d'espoir grâce a l'évocation de la jeunesse. Je trouve que ce poème a un certaine résonance avec notre époque actuelle, en effet, il est régulièrement question dans le débat public de la pudeur et des mœurs relatives au corps, des femmes notamment, donnant lieu à de vives polémiques.Tandis que des femmes se battent pour pouvoir s'habiller librement, dans le même temps, d'autres regrettent, en quelque sorte à l'image de Baudelaire, une époque plus libre. [...]
[...] De nouveaux artistes ? Quelles seraient leurs disciplines ? Je n'ai pas vraiment de réponses à ces questions. Je me demande quelle influence les artistes ont-ils aujourd'hui, et comment, face à l'émergence des nouvelles façons de produire de l'art comme le cinéma ou la photographie et les arts numériques, l'art continuerait à exister et a quel point il continue de servir de « phare ». LXXVI. [...]
[...] d'inspiration.J'aime tout particulièrement cette figure rhétorique ( la prosopopée ) et je la trouve très efficace car, à mon avis, elle apporte de la légèreté et de la fraîcheur au texte en question, en plus de donner au lecteur une image fidèle de l'objet ou de la chose décrite. VI. – Les phares Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ; Léonard de Vinci, miroir profond et sombre, Où des anges charmants, avec un doux souris Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre Des glaciers et des pins qui ferment leur pays, Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures, Et d'un grand crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ; Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules Se mêler à des Christs, et se lever tout droits Des fantômes puissants qui dans les crépuscules Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ; Colère de boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats, Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant, Décors frais et léger éclairés par des lustres Qui versent la folie à ce bal tournoyant, Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues, Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ; Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges, Ombragé par un bois de sapins toujours vert, Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges Passent, comme un soupir étouffé de Weber ; Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; C'est pour les coeurs mortels un divin opium C'est un cri répété par mille sentinelles, Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; C'est un phare allumé sur mille citadelles, Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage Que nous puissions donner de notre dignité Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge Et vient mourir au bord de votre éternité Georges Seurat- Le phare de Honfleur Problématique : Comment Baudelaire définit-il la mission du poète dans ce poème ? [...]
[...] « Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns » Cette association entre des senteurs et des couleurs se retrouve plus loin dans l'œuvre, notamment dans Correspondances où l'auteur tente, par un jeu de comparaisons colorées, de nous faire figurer l'odeur à laquelle il pense en les évoquant : « II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, » Ici, l'odeur des chairs d'enfants nos est d'abord presentée par deux adjectifs : « doux » et « verts » ces deux adjectifs sont renforcés en etant respectivement comparés à des haubois et des prairies. Temps Le temps est une notion qui rend compte du changement dans le monde et qui mesure la durée des choses, l'écart entre le déroulement de deux événements. Dans le recueil, le temps est évoqué surtout au travers de sa fuite et de la nostalgie des moments passés. Les saisons, marqueur central de l'écoulement du temps, dans une vision anthropocentriste des choses, se retrouvent tout naturellement évoquées régulièrement dans les poèmes. [...]
[...] Elle rassemble une population nombreuse sur un espace restreint. De ce fait, elle favorise les échanges culturels et sociaux.La ville constitue un de thèmes essentiels des fleurs du mal, chez Baudelaire, la ville désigne Paris où il a d'ailleurs vécu une grande partie de sa vie. Cette ville est une ville en pleine transformation avec les travaux d'Haussmann au moment où Baudelaire compose ses poèmes. La partie des Tableaux parisiens est consacrée, comme son nom l'indique à Paris et donc à la ville de manière plus générale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture