Oral de français, Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, littérature
Cet extrait de "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce dépeint une réunion familiale tendue, marquée par les malentendus, la sécheresse de communication, et les reproches répétitifs. Suzanne, Antoine, et Louis montrent leurs personnalités conflictuelles tandis que Catherine tente d'apaiser la situation. La mère, perdue, conclut la scène par une critique ouverte de ses enfants, exposant ainsi le dysfonctionnement familial.
[...] De plus, elle exprime son malaise et son agacement en faisant des remarques aux autres. C'est la deuxième intervention de Louis, il n'écoute pas sa sœur. On voit qu'il est gêné par ses répétions. « Suzanne l'a dit, elle vient de le dire ». Ainsi, on voit qu'il ne sait pas quoi dire. Ses paroles sont vides d'émotions. Suzanne continue à faire des reproches à Louis « il ne change pas, je le voyais tout à fait ainsi, tu ne changes pas », elle répète deux fois « il ne change pas » et fait aussi des reproches à Catherine. [...]
[...] Tu ne dis pas ça, vous ne vous connaissez pas, jamais rencontrés, jamais ? ». Elle n'y croit pas. De plus, elle insiste, elle reformule plusieurs fois à plusieurs destinateurs aussi sa réaction est multiple. Ainsi, elle est perturbée et confuse. Antoine calme sa mère en lui répondant par une question lapidaire. Toute première intervention de Louis, sa phrase contient très peu de mots: 4 mots. Il semble un peu fermé, il n'y a aucune empathie et il semble malaise. [...]
[...] De plus, il est encore plus gêné qu'avant car il se sent fautif puisque son attitude n'est pas adaptée à la situation. Lorsqu'il dit "je suis très content", cette réplique est tellement ironique". La quatrième intervention de Suzanne, elle parle avec une communication faussée, de plus elle crée des reproches indirectes et des réflexions, aussi elle répond indirectement à Antoine, en plus elle fait des reproches à Catherine et à Louis pour avoir une mauvaise attitude. Ainsi, il y a l'expression du malaise et de la gêne. [...]
[...] Le texte continue avec l'intervention d'Antoine avec qui l'aide d'un chiasme, reformule un ordre destiné à sa sœur « tu le laisses avancer, laisse-le avancer ». Le texte se prolonge avec l'intervention simple, courte et rapide de Catherine. Elle souhaite apaiser la situation, cerner son mari. Ainsi, elle est bienveillante et gentille. Cette réplique sert de didascalie. La deuxième intervention d'Antoine, il compare sa sœur à un épagneul, un chien qui saute, etc. C'est une phrase lapidaire. Conclusion: On sent déjà de petites tensions, surtout entre les deux frère et sœur, Antoine et Suzanne. [...]
[...] « Vous vivez d'une drôle de manière » conclue cette scène. Conclusion: Nous allons donc pu voir que cette scène est malaisante car les personnes à du mal à se communiquer, il existe beaucoup de reformulation. Les membres de la famille sont agacés, on relève de nombreux reproches et de réflexions. La mère semble désabusée Euroet déconnectée. Nous pouvons donc continuer notre analyse avec un extrait de la tirade de la mère puisque la mère explique en quoi leurs caractère et leurs personnalité font qu'ils sont en conflit. [...]
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