Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, théâtre, littérature
Dans cet extrait de la pièce "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce, nous explorons le personnage complexe d'Antoine, le frère aîné de la famille. L'extrait souligne son caractère contradictoire, oscillant entre la brutalité et la fragilité. La pièce, dépeignant une réunion familiale, expose la dynamique entre Antoine et les autres membres de la famille. Nous examinerons trois aspects clés de sa personnalité : d'abord, sa réaction aux accusations portées contre lui, puis sa tentative de gagner l'acceptation de sa famille, et enfin, la révélation de sa vulnérabilité sous-jacente.
[...] Le retour de la brutalité d'Antoine est présente. Il existe une violence verbale et physique. Il y a une asyndète : il ne contrôle plus ces émotions. Cela s'expliquerait, il ne veut pas pleurer devant son frère, cela lui causait de la honte. Conclusion : Antoine apparaît comme brutal par les autres et par ses paroles. Il est aussi fragile car il rencontre des difficultés à s'expliquer et rationnelles avec les autres. En plus il pleure. On peut retrouver dans une autre extrait dans la pièce de théâtre un Antoine brutal et fragile. [...]
[...] Elle souhaite montrer qu'elle n'est pas la seule à tenir la même opinion de lui. Elle utilise le pronom personnel « on » pour généralise son cas. Avec les adverbes « Juste » et « peu », elle souhaite atténuer ces propos avec des euphémismes mais fait tout le contraire. Elle fait 6 répétitions. Elle insiste en utilisant plusieurs verbes pour lui faire comprendre de plusieurs manières : Visuellement « tu es un peu brutal » puis par une prise de conscience « tu ne te rends pas compte » enfin sensoriellement « Elle ne te dit rien de mal ». [...]
[...] On voit même qui est perdu dans sa conduite, il ne sait plus quoi faire (Utilisation des trois temps de l'indicatif: passé, présent et futur puis des reformulations et des répétitions). De la ligne 29 à 33, il revient sur le jugement morale, se confie et fait ses aveux. Conclusion : Il a cherché à s'expliquer, moins violemment, rustre, plus mature et introspectif plus nuancé. Antoine entre brutalité et fragilité La troisième partie de cette analyse s'ouvre avec la réplique de Louis qui sert de didascalie. Elle révèle qu'Antoine pleure, il est malheureux. [...]
[...] Suite à la réponse de son frère, Antoine ne le croit pas qui souhaite se mettre dans son camp. Sa réponse est brutale et sèche puis associe son frère à la « bonté divine ». Son intervention est elliptique : Elle se limite à un mot « Antoine ». Elle sous-entend qu'il ne fallait pas dire ça . C'est la troisième intervention d'Antoine, sa réplique est une tirade, même un soliloque. On voit qu'une partie de sa réplique s'ouvre et se ferme sur la même chose « Je n'ai rien dit, ne me touche pas » et « ne me touche pas Je n'ai rien fait de mal », c'est un chiasme. [...]
[...] Juste la fin du monde - Jean Luc-Lagarce (1998) - Comment Antoine est-il présenté dans cet extrait ? - Oral de français Bonjour, je vais vous présente un extrait de la pièce de théâtre de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce paru en 1998.Jean-Luc Lagarce est un écrivain, dramaturge, metteur en scène, chef de troupe et éditeur du 20ᵉ. Il a aussi écrit 21 pièces de théâtre dont Juste la fin du monde. Juste la fin du monde met en scène une famille, raconte les retrouvailles d'un fils aîné, Louis d'une famille. [...]
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