Il s'agit d'un projet niveau terminale matière option escalade. J'y raconte histoire de l'escalade avec ses noeuds et ses techniques.
[...] Ces trois sites sont les berceaux de l'escalade rocheuse. L'escalade a cependant longtemps souffert de la popularité et de la médiatisation de l'alpinisme. A l'origine, elle est « une activité pratiquée par les alpinistes lors de leurs ascensions en montagne, mais avec l'augmentation de la difficulté des voies d'alpinisme ils commencent à la considérer comme un moyen d'entraînement ». En effet, il y avait davantage de gloire à se hisser sur les plus hauts sommets alpins et himalayens que sur une falaise ou un bloc. [...]
[...] Ces dernières années ont vu des performances hors du commun avec des grimpeurs de 11 et 13 ans. Hors des chiffres et des gens qui se sont illustrés, ce qui frappe surtout c'est que le courant de l'escalade libre s'est développé dans plusieurs pays différents, sans préméditation, ni communication. Que ce soit aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre, chacun a pris conscience de l'intérêt du jeu de l'escalade pour l'escalade et non plus pour la préparation à la montagne. L'entrée de l'escalade aux Jeux Olympiques est prévue à Tokyo en 2020. [...]
[...] Pendant des années la pratique de l'escalade se fait de manières très différentes, et cela selon les pays ; les clubs alpins vont alors se réunir à Chamonix en 1932 et vont fonder « l'Union Internationale des Associations d'Alpinisme » (UIAA) dans le but de coordonner les actions des différents clubs. Cette activité va donc progresser au rythme d'une évolution, celle du matériel en même temps que celle des performances des grimpeurs : les voies sont équipées sur pitons et l'utilisation de la corde est rudimentaire avec des mousquetons en acier. Les baudriers n'existent pas encore et l'encordement se fait à la taille. La chute est interdite. L'assurage et la descente en rappel des voies se fait à l'épaule. [...]
[...] « L'autrichien Paul Preuss en 1911 réalise seul et sans assurage une première en rocher ». « L'allemand Hans Dulfer démontre dès 1913 en solo ses prodigieux talents et invente de multiples techniques d'escalade dont celle qui porte aujourd'hui son nom ». « L'italien Emilio Comici enrichit l'escalade d'une toute nouvelle dimension : l'esthétisme ». « Le français Pierre Allain, sur les blocs de Bleau, pose avant les années quarante les bases du bloc, qui perdure encore aujourd'hui avec succès. Il inventera les chaussons d'escalade ». [...]
[...] Ces avancées technologiques vont permettre le développement de l'escalade « libre ». Courant des années soixante-dix, en Allemagne de l'ouest dans le Frankenjura, en Italie bien sûr et toujours en Angleterre et en Allemagne de l'est (lieu de naissance historique de l'activité), le jeu de l'escalade libre gagne peu à peu du terrain sur l'alpinisme. Il faudra néanmoins attendre les années quatre-vingt pour voir ce phénomène se développer en France. En 1982 le reportage « La vie au bout des doigts » de Jean-Pierre Janssen est diffusé sur Antenne 2 et remporte alors un grand succès, ce documentaire va aller jusqu'à être nominé aux Oscars et ainsi il va faire connaître la discipline de l'escalade au grand public. [...]
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