Exposé sur l'oeuvre Walden d'Henry David Thoreau.Problématique : quels représentation Thoreau nous livre-t-il de la nature ?Plan : Une nature incompatible avec la société du XIX / Une nature purificatrice / Une nature révélatrice
[...] » L'individu oublie sa propre valeur et ne pense plus par lui-même ce qui l'amène à vivre en suivant les autres. Pour imager cette critique l'auteur utilise une métaphore tirée du monde animal puisque nous lisons à la page 61 "C'est le voluptueux, c'est le dissipé, qui lancent les modes que si scrupuleusement suit le troupeau" Les deux citations se compétent et nous délivre une image de l'homme qui ne réfléchit plus par lui-même et perd ainsi son libre-arbitre. Il gaspille sa conscience et sa réflexion, ce qui se traduit par une nouvelle société qui ne se concentre désormais que sur des futilités. [...]
[...] L'Homme en harmonie dans la nature La nature propose à Thoreau un nouveau rythme de vie , il renoue avec les choses de la vie dîtes "simple" la nature offre un mode de vie trivial puisque ses journées s'apparente à de simples balades en forêt et d'un travaille d'agriculture afin de se nourrir : " je sarclait des haricots" " il y eut des heures ou je me sentis pas en droit de sacrifier la fleur du moment présent" p 154-155 Lors de ses balades en forêt l'auteur est frapper d'admiration face aux éléments naturels. La nature semble être source de réflexion pour l'auteur. Aussi il est important de souligner le rapport entre le principe de la marche que Thoreau réalise tout au long de l'œuvre et la méditation car les deux sont liés. [...]
[...] » La longue description de la couleur du lac, à la page 238, se termine par cette phrase « Telle est la couleur de son iris. », idée que nous retrouvons à la page 250 où le lac est considéré comme « œil de la terre » : « C'est l'œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature. Les arbres fluviatiles voisins de la rive sont les cils délicats qui le frangent, et les collines et rochers boisés qui l'entourent, le sourcil qui le surplombe » Thoreau humanise ses paysages afin de créer un lien entre l'humain et le non-humain. [...]
[...] On peut lire p 176 : " Tandis que je me promène le long de la rive pierreuse de l'étang , [ . ] les grenouilles géantes donnent de la trompe en avant-coureurs de la nuit, et le chant du whip-poor-will s'en vient de l'autre côté de l'eau sur l'aile frissonnante de la brise" " la sympathie avec les feuilles agitées de l'aune et du peuplier me fait perdre presque ma respiration;toutefois comme le lac ma sérénité se ride sans se troubler . [...]
[...] Nous comprenons que son attachement à cet endroit influence sa manière de voir les choses. A la page 179 l'auteur nous révèle que cette capacité à voir le bon en chaque chose tient à sa nouvelle vie : « Pendant que je savoure l'amitié des saisons j'ai conscience que rien ne peut faire de la vie un fardeau pour moi » A la suite de cette déclaration nous trouvons un paragraphe à propos de la pluie nous expliquant que peu importe à quel point la pluie peut tomber elle sera toujours bénéfique pour quelque chose « La douce pluie qui arrose mes haricots et me retient au logis aujourd'hui n'est ni morne ni mélancolique, mais bonne pour moi aussi. [...]
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