Exposé sur les mythes et la mythologie dans l'œuvre de Jules Verne Voyage au centre de la Terre. Problématique : Comment Jules Verne, à travers Voyage au centre de la Terre, nous offre un récit à la fois historique, littéraire et scientifique aux allures de mythes?3 parties : Un mythe des origines / Le voyage initiatique sous forme de mythe / Les mythologies et les légendes dans le récit vernien.
Les Voyages extraordinaires de Jules Verne couronnent dans la deuxième moitié du XIXe siècle le passage du roman historique vers le roman géographique. Un réel qui se veut confirmé, vers une géographie plus imaginaire et fictive. L'intertextualité et l'intratextualité assurent à Jules Verne l'écriture d'un imaginaire géographique qui articule dans le texte mythe et modernité. Ces œuvres contiennent plusieurs ouvrages dont la troisième est “Voyage au centre de la Terre”. Ce roman est considéré par Théophile Gautier comme il l'indique dans le journal “Le moniteur universel”, de roman d'anticipation avec de la science-fiction puisque le voyage est d'abord imaginé puis est amené à se réaliser dans l'avenir, on ne peut donc pas parler d'utopie. Cette aventure considérée comme un voyage initiatique est écrite en 1864 et complétée en 1873, comprenant deux chapitres supplémentaires durant lesquels Jules Vernes décrit plus intensément leur voyage sur la mer Lidenbrock. Pour résumer brièvement notre oeuvre, ce roman traite de la découverte d'un manuscrit runique ancien écrit par Arne Saknussemm et découvert par un savant allemand, M. Lidenbrock qui, avec son neveu, Axel et leur guide, Hans, entreprennent un voyage vers le centre de la Terre en y entrant par un volcan islandais éteint, le Sneffels.
[...] INTRODUCTION: Les Voyages extraordinaires de Jules Verne couronnent dans la deuxième moitié du XIXe siècle le passage du roman historique vers le roman géographique. Un réel qui se veut confirmé, vers une géographie plus imaginaire et fictive. L'intertextualité et l'intratextualité assurent à Jules Verne l'écriture d'un imaginaire géographique qui articule dans le texte mythe et modernité. Ces œuvres contiennent plusieurs ouvrages dont la troisième est "Voyage au centre de la Terre". Ce roman est considéré par Théophile Gautier comme il l'indique dans le journal "Le moniteur universel", de roman d'anticipation avec de la science-fiction puisque le voyage est d'abord imaginé puis est amené à se réaliser dans l'avenir, on ne peut donc pas parler d'utopie. [...]
[...] Il apprend ces matières avec lui, et comme nous allons l'exposer, il va vouloir débattre avec lui à propos de théories. Il n'en reste donc pas moins qu'un profane aux côtés de son oncle, mais tente de progresser en apprenant de lui, même si ce n'est pas toujours facile pour le jeune homme, comme nous pouvons le lire p.170 : "Au diable tes calculs répliqua mon oncle avec un mouvement de colère. Au diable tes hypothèses Sur quoi reposent-elles Notons que la sensibilité et l'humanité d'Axel vont impacter le professeur grâce à ce voyage, comme par exemple au chap XXIX p.188 : "Je fus vivement touché de l'accent dont furent prononcées ces paroles, et plus encore des soins qui les accompagnèrent. [...]
[...] " Cette question mettra en opposition nos deux protagonistes tout le long du roman. Cette aporie reviendra tout au long de l'histoire. Là où Axel voit une chaleur centrale au centre de la Terre, Lidenbrock lui s'y oppose et donne pour justification la théorie de Poisson page 44 " . " pour une page plus loin, poursuivre avec la théorie d'Humphry Davy, figurée page 45 " . " Le professeur montre que les volcans et la chaleur au début de l'oeuvre s'expliquent par une combustion de sa surface, non pas par une activité de magma souterraine, et donc, par cela remet en cause la théorie de son neveu. [...]
[...] Et chose étonnante, Jules Verne, reprend cette affaire de satellites intérieurs à la Terre p 195 " Au lieu d'un firmament brillant d'étoiles, je sentais par-dessus ces nuages une voûte de granit qui m'écrasait de tout son poids, et cet espace n'eût pas suffi, tout immense qu'il fût, à la promenade du moins ambitieux des satellites". Il parle également de l'hypothèse où les mondes intérieurs pourraient être habités. En dernier lieu nous pouvons nous rapprocher du mythe des mondes souterrains, avec le village souterrain en Turquie (Derinkuyu, anciennement Méligud) sa taille est impressionnante, et le nombre de niveaux est incroyable. L'ensemble des galeries pouvait abriter jusqu'à personnes. [...]
[...] Cette eau est également souvent synonyme d'espoir, cette affirmation est confirmé dans notre oeuvre puisqu'on peut constater un ébranlements des esprits en dépit de l'eau qu'il ne trouvent guère "Mais je voyais déjà que les premier réagissait péniblement contre l'extrême fatigue et les tortures nées de la privation de l'eau./ Enfin le mardi 7 juillet, en nous traînant sur les genoux, sur les mains, nous arrivâmes à demi-mort au point de jonction des deux galerie" p147. Ils mettent des journées entières pour la trouver. En allant tout d'abord dans la galerie de l'est, il y trouve du pétrole, une houillère et non de l'eau. [...]
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