Exposé sur la 7ème Eglogue des Bucoliques de Virgile.Problématique : comment Virgile dans cette 7ème églogue exprime-t-il une vision avant-gardiste de l'éco critique en parlant de l'amour et de la nature tout en opposant ces deux bergers-poètes ?Plan : Un concours de poésie pastorale de la nature vers l'amour /Un duel poétique sous tensions / une approche éco critique du rapport de l'homme à la nature
[...] Au vers 21 nous pouvons voir Corydon faire un appel aux muses "Nymphes du Libétrhos, nos amours, accordez moi le chant égal à ceux de mon chère Codrus", dans ces vers nous pouvons penser y voir une intertextualité du texte d'HÉsiode de "la théogonie" avec l'appel d'un bergers, son invocation des muse pour lui donner le vers poétique. Appel qui se retrouve dans de nombreuses pastorales. De surcroît de nombreuses allitérations renforce la poéticité du texte notamment en s et en r tel que dans le préambule de Melibee avec aux vers 1 "Un jour DaphniS S'était aSSis Sous une yeuse bruiSSante" ou encore au vers 6 " En cette endRoit, tandis que j'abRitais du fRoid mes tendRes myRtes . " puis au vers 10/11 "Tes jeunes tauReaux sauRont bien tRaveRser les pRés pouR veniR boiRe ici". [...]
[...] Nous pouvons observer que ce sont souvent des éléments dionysiaques, grottes, comme le "Libéthros" vers 21, plantes liées à Bacchus, ce Bacchus qui favorise les poètes qui le composent. Au vers 25, le "lierre" rappelle Daphnis car il rappelle la baie du laurier. Selon la légende, il aurait été trouvé à sa naissance au milieu de lauriers. Tegere, revient à plusieurs reprises dans la description des lieux de béatitude, comme ici au vers 46: quae nos rara uiridis tegit arbutus umbra. [...]
[...] Plus loin Thyrsis, quant à lui, donne "une jatte de lait et ces gâteaux " à Priape au vers 38, ils utilisent donc tout deux éléments naturel venant des animaux pour donner des offrandes aux dieux au lieu d'utiliser des éléments artificiels qu'ils auraient eux mêmes créer. Conclusion: Nous voyons donc que Virgile à travers cette joute poétique parle de tout ce qui concerne la bucolique: Amour, agon, nature, dieux, idéal . Il inscrit dans son texte une musicalité et une poéticité en accord avec les idéaux de l'antiquité: la nature mais surtout comment en parler. Un rapprochement peut donc être fait avec notre époque, l'amour, l'écriture, la protection et l'utilisation de la nature sont entremêlés à travers les dires des deux bergers-poètes de notre églogue. [...]
[...] À l'inverse, Thyrsis décrit le bois mort et le feu donc la destruction et la mort. Le feu peut aussi symboliser la vie si on le rapproche au "foyer" vers 49 "des bûches résineuses; ici, une grande flambée, toujours, et, sans cesse, la fumée noircit les chambranles" vers 49 à 51. Cette évocation du peu servir à provoquer Corydon puisque celui demande l'inverse de la chaleur. L'amour Corydon fait l'éloge de Galatée "plus douce pour moi que le thym de l'hylba, plus blanche que les cygnes" cette blancheur qui est le symbole de la pureté, plus belle que le lierre pale" des vers 37 à 39. [...]
[...] Nous passons ensuite aux vers 61 à 65: "Le peuplier est l'arbre préféré d'Alcide", qui sera pour nous Héraclès, Hercules. "La vigne, celui d'Iacchus" Iacchos, qui est une figure incertaine de la mythologie grecque qui personnifie les processions, ces défilés religieux qui s'effectuent en chantant et en priant. "le myrte, celui de la belle Vénus" ici un arbuste dicotylédone des régions chaudes, à petites feuilles persistantes, à fleurs blanches odorantes très belle lié évidemment à la déesse de la beauté. [...]
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