Décrire les personnages, développer les idées de l'auteur, en quoi cette œuvre est-elle représentative du siècle des Lumières ?
[...] Avec la baronne, ils hébergeront Candide. Leur évolution est marquée par leur mort et par la démolition de leur précieux château Le fil du Baron et de la Baronne. Personnage au rôle vaniteux, son évolution est caractérisée par le fait d'avoir refusé par deux fois la main de sa sœur à Candide, preuve de sa vanité et prétention (Candide n'étant pas de leur condition sociale). Évolution très stable Paquette. Son rôle est d'être la maîtresse de Pangloss. Son évolution est marquée par son statut : elle deviendra une prostituée Pococurante. [...]
[...] D'une part, la dénonciation de la philosophie de l'optimisme. En effet, en se moquant ouvertement de son personnage Pangloss durant son conte, Voltaire dénonce le courant de l'optimisme ainsi que de son créateur, le philosophe Leibniz. La philosophie de Leibniz repose sur un syllogisme basique : – Dieu est une entité parfaite (majeure) – Dieu est le créateur du monde (mineure) – Une entité parfaite a créé un monde parfait, dès lors le monde ne peut être que parfait. (conclusion) L'idée de Voltaire est de montrer que Candide, initialement, était bercé dans un monde rempli d'illusions et de mensonges. [...]
[...] Il s'agit d'un réel questionnement religieux, dont le personnage de Candide y joue un rôle implacable. Enfin, Voltaire dénonce l'usage de l'argent. La philosophie des Lumières se caractérise par le questionnement de la place de l'argent dans la société et plus exactement qu'elle est le rapport de l'argent face au bonheur. Voltaire donne son avis sur cette question dans le conte de Candide. En effet, l'argent se situe partout dans le conte, Voltaire y fait énormément référence. Voltaire dénonce le fait que l'argent est une source de souffrance et non de bonheur, notamment lorsque Candide vend sa liberté, les Hommes se monnayent, l'argent rend malheureux (notamment lorsque Candide se fait dépouiller de ses biens) et l'argent est également une source de corruption, notamment lorsque Candide perd une somme importante aux jeux. [...]
[...] Son évolution est conditionnée par son physique : initialement aimée par Candide grâce à ses traits physiques, Candide n'y prouve plus aucun intérêt à la fin du conte puisqu'elle est devenue laide L'Abbé périgourdin. Son rôle est caractérisé par des traits de méchanceté, en volant Candide. Il ne subit guère d'évolution Jacques. Son rôle est d'être extrêmement généreux envers autrui et d'apporter une aide grandiose à Candide. Peu d'évolution à noter Le Gouverneur. Son rôle est d'être un personnage d'une prétention sans commune mesure. Il n'a aucune évolution notable, si ce n'est qu'il échange Cunégonde contre de l'argent, montrant derechef sa culpabilité. [...]
[...] Il pense par lui-même, et non par son précepte. Il se dote d'une certaine autonomie intellectuelle. Candide passe donc de l'hétéronomie a l'autonomie Pangloss. Il est le maître à penser de Candide, il est l'enseignant de la métaphysico-théologie-cosmolonigologie, qui est un mélange de métaphysique, théologie et cosmologie. Son rôle dans le conte est de représenter la philosophie de l'Optimisme, ce dont Voltaire déteste. En effet, Pangloss est influencé, voire inspiré des théories de Leibnitz, auteur du courant philosophique de l'optimisme. Pangloss évolue que très peu durant le conte. [...]
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