Alors que le glyphosate vient d'être autorisé pour cinq ans par la commission européenne, ce pesticide est particulièrement controversé. De nombreuses études le présentent comme dangereusement cancérigène tandis que d'autres sont plus sceptiques quant à sa réelle dangerosité et les agriculteurs notamment pensent qu'il est difficilement remplaçable dans l'état actuel des choses. Doit-on se prononcer pour ou contre l'arrêt rapide du glyphosate ?
[...] Il serait très couteux d'interdire le glyphosate. Comme l'explique un article du Huffington Post publié le 10 novembre 2017, l'interdiction du glyphosate serait un cauchemar pour la SNCF. En effet, si les premiers concernés par l'interdiction de pesticide à base de glyphosate sont évidemment les agriculteurs, il faut se dire que le plus gros observateur français de ce pesticide n'est autre que la SNCF « qui fait usage d'environ 30 tonnespar an soit environ de la consommation française et s'en sert pour désherber quelque 61000 km de voies ferrées ». [...]
[...] Doit-on se prononcer pour ou contre l'arrêt rapide du glyphosate ? À travers l'étude de différents documents nous tenterons de voir dans quelles mesures certains se prononcent pour l'arrêt le plus rapide possible du glyphosate tandis que d'autres affirment leur scepticisme quant à sa dangerosité et surtout sa possible substitution. I – Le Glyphosate est à interdire le plus rapidement possible La toxicité du glyphosate. De plus en plus d'études démontrent la toxicité du glyphosate. D'après l'article de « Générations futures » repris par le site notre-planete.info le glyphosate peut avoir des conséquences sur l'être humain comme sur les animaux et les plantes : « Comme le glyphosate est conçu pour tuer les plantes, il peut avoir des conséquences néfastes sur la vie sauvage, réduire la biodiversité sur les terres agricoles et détruire les réserves de nourriture pour les oiseaux et les insectes ». [...]
[...] L'interdiction de ce pesticide largement utilisé et pas seulement les agriculteurs auraient de lourdes conséquences notamment financières voire environnementales. Est-il possible de trouver un compromis dès lors entre respect du principe de précaution et considération pragmatique de la difficulté concrète pour les agriculteurs et autres de pouvoir faire sans ce pesticide ? C'est ce que l'on peut souhaiter. [...]
[...] III – Trouver un bon compromis entre un arrêt trop brutal du glyphosate et sa dangereuse utilisation sur le long terme. Trouver des alternatives au glyphosate. Si le glyphosate est réellement dangereux pour l'environnement, alors il faut bien trouver des solutions, des alternatives. Ainsi la SNCF a lancé « un marathon de l'innovation » nous explique l'article du Huffington post, précisant cependant qu'il lui faudra cinq ans pour mettre en place les solutions actuellement en test ou en phase de développement. [...]
[...] En effet, si une utilisation pendant encore cinq ans de ce pesticide lui semble bien trop longue, une interdiction immédiate comme le souhaiteraient de nombreux « verts » n'est pas envisageable et mettrait à mal la production agricole française. Le délai de trois ans lui semble un bon compromis entre la nécessité d'interdire le glyphosate rapidement et la réalisation possible de cette interdiction sans mettre à mal les agriculteurs. Conclusion Il est difficile de se prononcer de manière catégorique sur l'impact réel du glyphosate sur la santé et l'environnement. De plus en plus d'études semblent démontrer ce pesticide comme particulièrement nuisible mais pas toutes comme le soulignent les sceptiques. [...]
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