Voyage, voyage organisé, roman, photographie, film, BTS SP3S Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social, BTS blanc, culture générale et expression, invitation au voyage
Quatre documents se proposent de nourrir notre réflexion sur cette thématique du voyage. Le premier document est un extrait de l'ouvrage de Sylvain Tesson, Petit Traité sur l'immensité du monde, paru en 2005. Le deuxième document est un extrait du roman de Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, paru en 1932. Le troisième document est un extrait du roman d'Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, paru lui aussi en 1932. Le quatrième et dernier document est une photographie provenant du film Into the wild de Sean Penn, sorti en 2007. Quelle vision du voyage est donnée à travers ces différents documents ?
[...] Un monde civilisé décadent Dans le deuxième document, Louis-Ferdinand Céline décrit à travers les propos de son personnage un monde profondément inégalitaire entre les riches et les pauvres tel qu'est le monde occidental capitaliste, ce monde que cherche à fuir le jeune personnage du film de Sean correspondant au quatrième document. Sylvain Tesson, dans le premier document décrit les occidentaux industrialisés de façon très satirique dénonçant leur vaine agitation. Ainsi, le voyage est présenté de manière très diverse dans chacun de ces documents. [...]
[...] Petit Traité sur l'immensité du monde - Sylvain Tesson (2005) ; Voyage au bout de la nuit - Louis-Ferdinand Céline (1932) ; Le Meilleur des mondes - Aldous Huxley (1932) ; Photogramme du film Into the wild - Sean Penn (2007) - Quelle vision du voyage est donnée à travers ces différents documents ? Jadis seulement réservé à une certaine élite, le voyage s'est largement démocratisé, même à l'autre bout du monde. Seulement, avec l'émergence des voyages organisées où l'on retrouve partout les mêmes magasins, partout les mêmes enseignes, peut-on encore parler de voyage ? [...]
[...] Il peut se présenter comme la fuite d'un monde occidental peut-être oppressant et injuste mais comme une agitation à travers des voyages organisés. Cependant, encore aujourd'hui existent les vrais voyageurs qui partent seuls et se situent dans un véritable cheminement spirituel. Les occidentaux peuvent avoir tendance à envisager le voyage et la découverte des étrangers dans la perspective d'un certain tourisme et animés par une curiosité un peu malsaine. Cela pourrait représenter selon certains pourtant la redécouverte ou la découverte d'une façon de vivre plus pure. [...]
[...] Quelle vision du voyage est donnée à travers ces différents documents ? Deux différentes manières de voyager Le voyage en quelque sorte initiatique représentant un véritable cheminement spirituel Dans le premier document, Sylvain Tesson présente une manière de voyager qui s'oppose au tourisme de masse. Dans cette façon de voyager, l'homme ou la femme voyage volontiers seul et débarrassé de la frénésie du touriste : « Ils traversent les pays autant que les époques et, selon les âges, ils ont reçu des noms différents : moines-mendiants, troubadours, voyageurs, hobos ou beatniks, ermites des taïgas, cavaliers au long cours, trappeurs ou coureurs des bois, vagabonds, Wanderer ou Waldgänger, errants ou loup des steppes ». [...]
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