Patricia Guenot, La maison de mon enfance, Emile Despax, La Maison des glycines, maison, luminosité, bien-être, nostalgie, mélancolie, destin, paix, introspection, enfance, souvenirs, mémoire intellectuelle, sens, famille, foyer, partage, sérénité, poèmes, photographie
Exercice de synthèse à partir de textes poétiques.
Le corpus est constitué de trois documents : deux textes littéraires c'est-à-dire deux poèmes, respectivement de Patricia Guenot (« La maison de mon enfance ») et d'Emile Despax (« La Maison des glycines »), ainsi que d'une photographie. La thématique de ce corpus s'articule autour de deux axes : la maison comme lieu de sérénité et la maison comme catalyseur de souvenirs.
[...] Patricia Guenot - "La maison de mon enfance" (poème 2012). Document 2. Émile DESPAX, "La Maison des glycines", Edition Mercure de France. (1915) Document 3. Photographie, édition Pixabay.com (2019). Document 1 : Patricia Guenot La maison de mon enfance « J'ai voulu m'abreuver au ruisseau de l'enfance, Retourner au pays des souvenirs joyeux. Je garde au fond du cœur l'image de ces lieux Comme un porte-bonheur éloignant la souffrance. J'ai revu le jardin, le peuplier qui lance Son feuillage agité et taquine les cieux. [...]
[...] Ils sont ceux des moments familiaux, la maison se révélant « foyer » au sens étymologique, c'est-à-dire lieu autour duquel on se rassemble, pour y trouver de la chaleur (ce qui rappelle la lumière et l'ombre de la photographie), pour échanger un met, un jeu ou une parole. Les liens entre les personnes composant le foyer se forgent dans ce foyer même, dans cette maisonnée, telle qu'ils sont suggérés dans les deux poèmes. En définitive, la maison est le lieu catalyseur des sens, madeleine de Proust, lieu révélateur du souvenir, du partage et de la sérénité. [...]
[...] La thématique de ce corpus s'articule autour de deux axes : la maison comme lieu de sérénité et la maison comme catalyseur de souvenirs. La maison comme lieu de sérénité La maison semble tout d'abord le lieu de la sérénité. Les trois documents présentent la maison comme un lieu de paix et de repos. Les poètes y trouvent le calme en ce que ce décor les abrite, les protège, car il les enveloppe et leur apporte un apaisement personnel. Cette sérénité se traduit dans la luminosité exposée dans la photographie, tout comme la douceur des instants vécus dans la maison. [...]
[...] » Document 2 : Émile DESPAX La Maison des glycines « C'est la maison et la glycine et le jardin, D'où l'on voit les rails bleus entre les champs reluire. Seul, un rosier fleurit au mur comme un sourire. C'est la maison en deuil au détour du chemin. Or, las du demi-jour trop étroit des charmilles, Ayant ouvert puis refermé le vieux portail, J'ai vu par le chemin venir trois jeunes filles, Dans le murmure épars des ruches en travail. [...]
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