Il s'agit de notes prises sur des articles Persées que j'ai trouvé très intéressant à analyser: les vers dans les Illuminations, l'avènement de la prose en poésie, la modernité rimbaldienne et la métaphore des Castors dans le poème "Après le Déluge"
[...] Les arrêts de la vie - Ô Rumeurs et Visions » décasyllabe + hexasyllabe OU tétramère + alexandrin Matinée d'ivresse : « horreur des figures et des objets d'ici » audace de Rimbaud de faire un alexandrin en milieu de phrase ? Alexandrin très classique : ironie de Rimbaud ? [...]
[...] Notes articles envoyés par mail sur les Illuminations de Rimbaud Castors = métaphore pour ouvriers (courante dans poésie politique du XIXe, mais remonte à La Fontaine) d'où mazagrans après car ils les boivent Déluge = Commune sang Donc après-guerre ou catastrophe reconstruction Lait = alimentation (en lien avec commerce) Poème en prose = question de la prose aussi Baudelaire : prose mais belle, travaillée Lautréamont : prose non travaillé, plus de fleurs du mal, l'or tiré de la boue le mal, la boue tout simplement Rimbaud : alexandrin parodié (double diérèse pour arriver à 12 syllabes) + choix de la prose en poésie (illuminations et une saison en enfer) tout vers apparaît comme une réminiscence, un archaïsme Mallarmé : cf. [...]
[...] Être attentif aux autres vers traditionnels Pas que l'alexandrin Antique débute par trois décasyllabe : étonnant pour un texte en prose Being Beautous : beaucoup de vers et après entièrement scandable Villes I : alternance de vers pairs et impairs Aube : série de vers internes Hendécasyllabe : 11 syllabes Outils rythmiques majoritairement autres que le vers (répétitions, anaphores . ) Absence de la rime est la seule différence entre les textes des illuminations et les vers libres de La Fontaine Modernité : contradiction et remise en question du statut littéraire du texte Modernité est un « je » = être de son temps, du temps de celui qui parle Je est un autre on ne devrait pas dire je pense mais on me pense déconstruction du cogito cartésien (ce n'est pas « je suis un autre » où l'autre serait un double du « je » mais « je est un autre » où « je » n'est même pas sûr d'être) On me pense : sujet cartésien devient COD, subissant et non agissant ET « on » = la non-personne qui échappe à la condition humaine la pensée se mène à l'insu de l'auteur lui-même « On » : quelqu'un ou personne ? [...]
[...] L'identité est altérité Viol = vol vol de l'identité Bateau ivre commence par un viol : on lui vole son sens, sa direction perte du sujet dans la langue condition de la parole poétique Importance du préfixe négatif « dé » dans tous les sens du mot sens = signification, direction, sensation modernité rimbaldienne déconstruit Le délire délit mais délie aussi les langues « trouver une langue » Écriture de la limite devient l'écriture du départ Adieu : volonté de sortir du passé et en même temps incapacité à en sortir = désir d'oubli mais mémoire Impossibilité de partir mais aussi impossibilité de rester « je ne puis plus » = fatalité du départ Problème de la modernité est le problème du couple, de la dualité : signifiant/signifie, mot/vérité = modernité nait de la conscience de l'inadéquation, de l'illusion du couple D'où, dans la non-identité, non-ressemblance, la nécessité de l'arbitraire qui rend possible l'interprétation donc la lecture Sortir du passé = sortir du discours La vérité est ce qui ne se possède pas Le la gage ne recouvre aucune vérité Adieu = à Dieu Marche vers modernité crucifixion La modernité a pour interrogation la problématique. [...]
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