Habitat collectif, parties communes, parties privatives, hiérarchie sociale, voisinage, apprentissage social, Robert Maggiori, Georges Perec, Muriel Barberey, L'élégance du hérisson, Familistère de Guise, La Vie mode d'emploi
Cette synthèse de documents a été réalisée dans le cadre d'une deuxième année de BTS. Rédigée sur le thème de la maison, elle a obtenu la note de 18/20.
Les documents étudiés sont les suivants :
- Doc 1 : Georges Perec, La Vie mode d'emploi, 1978
- Doc 2 : Muriel Barberey, L'élégance du hérisson, 2006
- Doc 3 : Robert Maggiori, "Coexistence entre voisins, un apprentissage par paliers", Libération, 24 août 2016
- Doc 4 : Coupe transversale de la partie centrale du familistère de Guise dans l'Aisne (la cour de l'aile gauche), 1899
[...] Georges Perec rejoint cette idée en affirmant que les habitants se croisent sans se voir, et font leur vie chacun de leurs côtés. B. Une relation sincère et amicale Toutefois, les voisins peuvent parfois nouer une vraie relation et apprendre à se connaître. Robert Maggiori souligne le fait que des facteurs comme la profession ou encore la nationalité peuvent favoriser la création d'une relation de voisinage. Ainsi, le Familistère de Guise qui regroupe des ouvriers d'une même usine permettrait de créer plus facilement une relation entre les voisins, partageant tous un point commun. [...]
[...] Ils surplombent tout le familistère et ne laissent que très peu de place à l'intimité de ses habitants. B. Les parties privatives L'habitat collectif possède également des parties privatives dans lesquelles chacun se retranche, comme l'explique Georges Perec dans son roman. Les habitants font les mêmes gestes dans des appartements pour la plupart identiques. À l'abri des regards, ils partagent en réalité un quotidien similaire à leurs voisins. Le Familistère de Guise rejoint cette idée. La porte d'entrée de chaque appartement est la séparation entre la vie communautaire et l'intimité. [...]
[...] Une relation qui permet le partage de valeurs Enfin, l'habitat collectif est aussi un lieu d'apprentissage social. C'est ce que cherche à montrer Robert Maggiori en s'appuyant sur les arguments d'Hélène L'Heuillet. Selon lui, la relation de voisinage est la « première des relations » qui permet non seulement d'apprendre les règles de politesse, mais aussi des valeurs comme le partage et la solidarité. Vivre en communauté serait donc bénéfique, notamment pour les enfants. La photographie du Familistère de Guise montre de nombreux enfants dans la cour, en train de jouer les uns avec les autres. [...]
[...] L'habitat collectif est-il un lieu de vie adapté à tous ? Synthèse de documents réalisée en deuxième année de BTS sur le thème de la maison. Note obtenue : 18/20. Documents : - Doc 1 : Georges Perec, La Vie mode d'emploi, 1978 - Doc 2 : Muriel Barberey, L'élégance du hérisson, 2006 - Doc 3 : Robert Maggiori, « Coexistence entre voisins, un apprentissage par paliers », Libération août 2016 - Doc 4 : Coupe transversale de la partie centrale du familistère de Guise dans l'Aisne (la cour de l'aile gauche), 1899 L'habitat collectif est-il un lieu de vie adapté à tous ? [...]
[...] Le reflet d'une certaine hiérarchie sociale L'habitat collectif peut aussi être un lieu de vie qui reflète une hiérarchie économique et sociale entre les habitants. Dans l'extrait de son roman, Georges Perec insiste sur les escaliers de l'immeuble parisien qu'il décrit. Insalubres et hostiles, les escaliers se dégradent d'étage en étage, laissant transparaître les conditions économiques de ceux qui habitent au tout dernier étage. À l'inverse, Muriel Barberey décrit dans son roman l'appartement de M. Ozu, nouveau locataire d'un immeuble. [...]
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