Littérature, Les yeux baissés, Tahar Ben Jelloun, société en France, société au village, entrechoc des cultures, culture maghrébine
La littérature française d'expression maghrébine s'est vu naître depuis les années quarante et a pu évoluer au fil du temps en s'inspirant de faits socioculturels et sociohistoriques vécus par les auteurs, ainsi leurs récits sont pour la plupart des récits autobiographiques et retracent en l'occurrence le vécu des classes moyennes voire paysannes de l'époque. Ainsi Driss Charaibi publie en 1945 un roman intitulé "Le passé simple" et nous parle dans son intégralité des failles de la société marocaine ainsi que de ses traditions figées et des mentalités bizarres. Ce n'est qu'après le mouvement de libération nationale que le courant se tourne vers des questions de modernité et d'authenticité. En effet, une nouvelle vague d'écrivains et de poètes est née entre 1965 et 1990 protestant contre tout même contre la langue française. C'est les romans inspirés de patriotisme populaire qui prospèrent et les autobiographies se multiplient.
Les aspects de la société sont mis en avant, certains sujets restés tabous jusque-là sont étalés au grand jour. Les écrivains espèrent par conséquent apporter les changements que leurs parents n'avaient pas pu établir en abordant entre autres tout sujet se rapportant à la modernité et au changement.
[...] « Le 1 en livre » • La Punition, Gallimard, coll. la « Blanche » Outils d'analyse - Claude DUCHET, Sociocritique, Éditions Fernand Nathan 1979 - Communication, variation sur le thème, pour une thématique ; Michel Collot – 1988 – 47 pp. 79-91 Sitographie http://khaireddinemohammed.skyrock.com/1267389652-la-litterature-maghrebine- d-expression-francaise.html http://culture-et-debats.over-blog.com/article-24846340.html http://www.bibliomonde.com/auteur/tahar-ben-jelloun-73.html https://www.babelio.com/auteur/Tahar-Ben-Jelloun/79792 http://motspluriels.arts.uwa.edu.au/MP1701anl.html https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1988_num_47_1_1707 Résumé Ce mémoire étudie le fonctionnement de la société du Maroc et de la France. Il s'intéresse ensuite aux différents thèmes proposés par l'auteur. Pour ce faire nous nous sommes appuyés sur l'étude de Claude Duchet et sur celle de Michel Collot. [...]
[...] Dans l'interview, Tahar Benjalloun dit à propos de la solitude : « La solitude est un point commun à toute l'humanité, c'est le lot de tout le monde, mais il arrive un moment où cette solitude interrompt une vie, une vie agréable. Dans certains cas, la solitude devient une charge beaucoup plus lourde et presque maladive, lorsqu'on ne choisit pas la solitude pour se mettre dans un coin et méditer, mais quand on est exilé dans la solitude ; personne ne vient vers vous et ne vous reconnaît »[31]. Dans le roman « Les yeux baissés », la solitude intervient dans un moment précoce dans la vie de Fathma ; alors que celle-ci commençait à peine à découvrir le monde, son corps et les plaisirs reliés. [...]
[...] Les deux hommes pour colmater les brèches ouvertes de l'exil se sont mis à écrire. »[33] « L'écriture s'imposa à eux comme une urgence. Ils avaient chacun un manuscrit sous le bras. Ils se promenaient dans les rues de Göteborg avec la somme de leur mélancolie, leurs angoisses et leurs espoirs, consigné dans un grand cahier dans une langue que presque personne ne peut lire en Suède. » Ensuite, cette souffrance de l'éloignement donne une solution à Fathma. Il s'agit de déstresser avec l'écriture. [...]
[...] Moi je passais d'un pays à l'autre en une fraction de seconde. Je voyais ma tante dans l'eau trouble de la Seine. Les agents conclurent que c'était un accident ; mon frère faisait de la bicyclette sur les grands boulevards. Tout le village était équipé en électricité ; on installa de superbes lampadaires à l'entrée et à la sortie ; Hadj Brahim fut enfermé au hammam par mesure d'hygiène et n'avait le droit de manger que des caramels ayant perdu leur goût »[35] Bien que ces deux mondes soient complètement différents, Fathma entre dans une lutte incessante et cela pourrait s'expliquer par le changement brut qu'elle eut dans sa vie, celui de « la mort du petit frère » comme élément déclencheur puis le départ brusque vers une terre étrangère très différente, l'extrait qui suit en témoigne : « Je n'étais ni gâtée ni difficile. [...]
[...] Mais rapidement, il se mit à écrire. Il publie en 1972 un recueil de poésie puis son premier roman intitulé « Harrouda » et collabore dans le journal Le Monde. En 1987, il obtient le prix Goncourt pour « La Nuit Sacrée », il devient ainsi le marocain le plus connu en France et intervient dans les problèmes de société à propos des situations des banlieues et du racisme Il publie également les yeux baissés en 1991. Il dénonce aussi à travers ses nombreux écrits de nombreux sujets et problèmes, dont le racisme, il parle aussi des tabous de la société marocaine. [...]
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