Patronymots, patronyme, symptomatologie, syndrome de Bywaters, rhabdomyolyse traumatique, paronomase
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Résumé du document
L'histoire des expressions recèle bien des surprises ! En effet, qui irait soupçonner que se faire appeler Arthur, sous son apparence bon enfant, renvoie aux heures les plus sombres de l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale ? Que tenir un Grenelle, de nos jours haut lieu abritant d'importantes tractations, fait référence à un quartier de garnison où se négociaient d'autres accords… plutôt tarifés ceux-là ? Ou encore, que le baiser de Judas, marque d'affection fatale ressassée pendant deux mille ans ou presque à la période de Pâques, est une manifestation d'amitié qui cache les plus noirs desseins (Plus salaud, tu meurs !) ?
Dans ce recueil, l'auteur dévoile les doubles fonds d'images qui nous parlent à tous. Une superbe occasion de rire, s'étonner et découvrir que notre langue est plus vivante que jamais !
Sommaire
Géographie
Une querelle d'Allemand
Le costaud des Batignolles, des Épinettes
C'est la forêt de Bondy
Aller à Canossa
Une folle de Chaillot
Un pays de Cocagne
Faire des châteaux en Espagne
France, ton café fout le camp !
Aller se faire voir chez les Grecs
Tenir un Grenelle
Ça fait la rue Michel !
Aller à Niort
Faire une réponse de Normand
Envoyer à Pampelune
Se porter comme le Pont-Neuf
Avoir l'air de revenir de Pontoise
Boire en Suisse
Être la tête de Turc
Au diable Vauvert
Patronymes
Ça glisse Alice
Se faire appeler Arthur
Tranquille comme Baptiste
Coiffer sainte Catherine
La femme de César ne doit pas être soupçonnée
Simple comme l'oeuf de Colomb
À la tienne Étienne
Faire Fanny
Conter Fleurette
Le coup du père François
Brave comme Saint-Georges
Vieux comme Hérode
Avoir un violon d'Ingres
Faire le Jacques
Un coup de Jarnac
Être Gros-Jean comme devant
Un baiser Lamourette
Minute, Papillon !
En voiture, Simone !
Armée
Après vous, Messieurs les Anglais
Les Anglais ont débarqué
Se retirer sur l'Aventin
Tonnerre de Brest !
Signé Canrobert
Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne
Les délices de Capoue
Ça tombe comme à Gravelotte
Être soûl comme un Polonais
Travailler pour le roi de Prusse
Une victoire à la Pyrrhus
Franchir le Rubicon
Un coup de Trafalgar
Religion
Trouver son chemin de Damas
N'avoir ni Dieu ni maître
Tout le saint-frusquin
À la Saint-Glinglin
Pauvre comme Job
Un baiser de Judas
Pleurer comme une Madeleine
Être un Nicodème
Faire la sainte nitouche
Arts et spectacles
T'as l'bonjour d'Alfred !
Jouer l'Arlésienne
Fier comme Artaban
Arrête ton char, Ben-Hur !
Cela fera du bruit dans Landerneau
Pas de ça, Lisette
Chauffe Marcel !
Pousser des cris de Mélusine
De plus en plus fort, comme chez Nicolet
Les moutons de Panurge
À Pâques ou à la Trinité
Le quart d'heure de Rabelais
Élémentaire, mon cher Watson
Élémentaire, mon cher Watson
Mythologie
Le talon d'Achille
Avoir des yeux d'Argus
Jouer les Cassandre
Tomber de Charybde en Scylla
Riche comme Crésus
Une épée de Damoclès
Un noeud gordien
Se croire sorti de la cuisse de Jupiter
Ouvrir la boîte de Pandore
Sacrifier à Vénus
Divers
Maître Aliboron
Du Château-la-pompe
Il est fin comme Gribouille
Beurré comme un petit Lu
Envoyer chez Plumeau
La veuve Poignet
Géographie
Une querelle d'Allemand
Le costaud des Batignolles, des Épinettes
C'est la forêt de Bondy
Aller à Canossa
Une folle de Chaillot
Un pays de Cocagne
Faire des châteaux en Espagne
France, ton café fout le camp !
Aller se faire voir chez les Grecs
Tenir un Grenelle
Ça fait la rue Michel !
Aller à Niort
Faire une réponse de Normand
Envoyer à Pampelune
Se porter comme le Pont-Neuf
Avoir l'air de revenir de Pontoise
Boire en Suisse
Être la tête de Turc
Au diable Vauvert
Patronymes
Ça glisse Alice
Se faire appeler Arthur
Tranquille comme Baptiste
Coiffer sainte Catherine
La femme de César ne doit pas être soupçonnée
Simple comme l'oeuf de Colomb
À la tienne Étienne
Faire Fanny
Conter Fleurette
Le coup du père François
Brave comme Saint-Georges
Vieux comme Hérode
Avoir un violon d'Ingres
Faire le Jacques
Un coup de Jarnac
Être Gros-Jean comme devant
Un baiser Lamourette
Minute, Papillon !
En voiture, Simone !
Armée
Après vous, Messieurs les Anglais
Les Anglais ont débarqué
Se retirer sur l'Aventin
Tonnerre de Brest !
Signé Canrobert
Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne
Les délices de Capoue
Ça tombe comme à Gravelotte
Être soûl comme un Polonais
Travailler pour le roi de Prusse
Une victoire à la Pyrrhus
Franchir le Rubicon
Un coup de Trafalgar
Religion
Trouver son chemin de Damas
N'avoir ni Dieu ni maître
Tout le saint-frusquin
À la Saint-Glinglin
Pauvre comme Job
Un baiser de Judas
Pleurer comme une Madeleine
Être un Nicodème
Faire la sainte nitouche
Arts et spectacles
T'as l'bonjour d'Alfred !
Jouer l'Arlésienne
Fier comme Artaban
Arrête ton char, Ben-Hur !
Cela fera du bruit dans Landerneau
Pas de ça, Lisette
Chauffe Marcel !
Pousser des cris de Mélusine
De plus en plus fort, comme chez Nicolet
Les moutons de Panurge
À Pâques ou à la Trinité
Le quart d'heure de Rabelais
Élémentaire, mon cher Watson
Élémentaire, mon cher Watson
Mythologie
Le talon d'Achille
Avoir des yeux d'Argus
Jouer les Cassandre
Tomber de Charybde en Scylla
Riche comme Crésus
Une épée de Damoclès
Un noeud gordien
Se croire sorti de la cuisse de Jupiter
Ouvrir la boîte de Pandore
Sacrifier à Vénus
Divers
Maître Aliboron
Du Château-la-pompe
Il est fin comme Gribouille
Beurré comme un petit Lu
Envoyer chez Plumeau
La veuve Poignet
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Extraits
[...] T'as l'bonjour d'Alfred ! Les réminiscences littéraires, traces des œuvres qui ont marqué leur époque, sont bien trop nombreuses en français pour être prises en compte en un si bref chapitre. Cette expression est la première d'un florilège de quelques-unes des plus durables et des plus curieuses. Voici une formule familière du registre oral, qui ne s'emploie guère que sous cette forme. Elle intervient pour prendre congé, se débarrasser d'un gêneur ou exprimer sa déconvenue. Ainsi, dire à quelqu'un qu'il a le bonjour d'Alfred, c'est lui faire entendre que l'Alfred en question se contentera pour toute relation d'un bonjour ou plus précisément d'un adieu désinvolte. [...]
[...] Par ce discours pathétique, il opéra un rapprochement fulgurant d'un jour entre les royalistes et les républicains dont Larousse écrit : Ces généreuses paroles excitèrent dans toute l'Assemblée un enthousiasme impossible à décrire, les hommes les plus opposés par leurs opinions se jetèrent dans les bras les uns des autres et s'embrassèrent cordialement. De plus, l'arrivée du roi sur ces entrefaites mit l'exaltation fraternelle à son comble. Malheureusement, ce baiser fut comme le chant du cygne : Lamourette protesta contre les massacres de septembre 1792 et soutint la révolte fédéraliste de Lyon en 1793. [...]
[...] - l'autre fait appel au nom d'un garçon de café. À l'instar de la diffusion de l'expression Ça fait la rue Michel la formule est attribuée aux journalistes, plus précisément ceux du Canard enchaîné, avant la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, ces derniers fréquentaient assidûment le café du Cadran, situé à l'angle de la rue Daunou et de la rue Louis-le- Grand, donc voisin du journal. Toujours pressés, ces clients hélaient sans cesse un serveur répondant au doux patronyme de Papillon, qui, débordé, répondait alors : Minute, j'arrive ! [...]
[...] Autres temps, autres mœurs ! E. La femme de César ne doit pas être soupçonnée Voilà une expression remise au goût du jour par l'intervention inattendue de la compagne du Chef de l'État lors des dernières élections législatives. Quelque peu érudite et ayant un champ d'évocation restreint, elle rappelle que les personnalités officielles (et donc, même leurs compagnes ou épouses) et les institutions dont elles se portent garantes se doivent de ne pas se prêter à de quelconques accusations. L'anecdote a été contée par Plutarque (Vie de César, XI). [...]
[...] En ces temps de conquête spatiale, on revient quand même moins vite de la lune que d'un quelconque point de l'hexagone. Et pourtant Néanmoins, je pense que la survivance de la formule n'est pas bien difficile à expliquer. D'une part, si le monde a évolué, les sonorités sont restées les mêmes depuis la plus haute antiquité, et l'allitération en du nom de la ville n'est pas sans rappeler le babillage des nourrissons. Et l'on sait la tendresse et l'affection que cela évoque en chacun d'entre nous. [...]