Depuis les temps immémoriaux, plusieurs auteurs ou écrivains ont composé des textes littéraires. Ces derniers ont été considérés d'une manière ou d'une autre comme faisant partie d'un art poétique précis. Il faut toutefois préciser la genèse de ce mot et l'impliquer en ce qui nous concerne, dans l'étude que nous voulons faire des deux textes poétiques de Jean Cocteau.
En effet, l'étymologie du mot renvoie à « ars », qui désignait le savoir-faire dont on fait preuve dans un métier, et à « poièsis », création ou fabrication d'un objet, qui s'appliquait en particulier à la production littéraire.
Ainsi les premiers arts poétiques apparaissent dans l'antiquité, le principal en Grèce est La Poétique d'Aristote qui définit l'épopée et la tragédie. Cette conception a subi avec le temps des modifications. Aujourd'hui, nous considérons que le terme poétique ne renvoie qu'à la poésie. C'est pourquoi notre étude portera sur la poétique de la poésie et sur l'aventure spirituelle dans Le Cap de Bonne-Espérance et Discours du Grand Sommeil de Jean Cocteau.
[...] C'est pourquoi notre étude portera sur la poétique de la poésie et sur l'aventure spirituelle dans Le Cap de Bonne-Espérance et Discours du Grand Sommeil de Jean Cocteau. Motivations du choix du sujet Au regard des deux textes poétiques, nous découvrons des éléments d'une importance scientifique capitale. Premièrement, les techniques de création poétique mises en place par Jean Cocteau et les formes qui en découlent dans Le Cap de Bonne- Espérance et Discours du Grand Sommeil sont des éléments qui fondent notre choix pour le sujet. [...]
[...] Toutes ces images court- circuitent le langage ordinaire. Une forte densité de rythmes poétiques et de sonorités rentre dans le champ d'investigation du poème. Nous assistons à une extension du pouvoir magique de la parole. Le poète s'inscrit dans le cercle de l'invisibilité et se permet de nouer une communication riche avec la mort. La dictée de l'ange structure le vécu du poète devenu envoyé et transmetteur du discours angélique et louangeur du spirituel. Il aborde les domaines religieux et mythologiques. [...]
[...] On comprend toutefois que le poète veut nous montrer que la France fait partie des peuples historiques. Il ressuscite l'image de cette société religieuse. Cocteau, en se voulant un poète invisible, attache du prix au rêve et à l'illumination. C'est ce pourquoi, il privilégie une aventure spirituelle qui explore tous les domaines sacrés. Mais force est de constater, après un bilan fait de ces domaines, que le poète revient largement sur la tradition judéo-chrétienne en exploitant toute la Bible de la Genèse à l'Apocalypse. [...]
[...] Il s'avère que Jean Cocteau s'était un jour retrouvé dans une salle de classe de l'école primaire et notamment dans une classe préparatoire. Au vu du cours de lecture donné aux écoliers par leur maître, le poète se laisse du coup influencé et trouve bien une technique de composition d'un texte poétique. Ici, ces lettres alphabétiques sont considérées comme objet poétique. Notamment, le poète approuve le système élémentaire d'apprentissage de la lecture et partant de la langue. Le poème devient source d'inspiration et d'apprentissage de la science du langage. [...]
[...] Elles apparaissent porteuses de symboles et d'images. La plupart de ces figures constituent les différents éléments constitutifs de ces peuples et de leurs cultures et traditions. Selon l'Encyclopédie Générale Larousse : L'origine de la littérature grecque doit se placer dans les cités éoliennes et ioniennes d'Asie, où apparut la poésie des aèdes ( ) D'une littérature qui fut sans doute abondante, il ne nous reste que deux œuvres, l'Iliade et l'Odyssée, et le nom de l'aède qui les a composés est Homère. [...]
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