La Curée est le deuxième roman des Rougon-Macquart, publié en 1872, il évoque la réussite de Saccard qui s'enrichit en spéculant sur la vente de terrain.
L'action se passe en 1862 soit à peine 10 ans avant l'écriture du roman. Zola écrit donc un roman contemporain. Dans le premier chapitre, le lecteur découvre un personnage féminin Renée, la seconde femme de Saccard. Celle-ci après un dîner important donné par son mari s'est réfugiée dans la serre (...)
[...] C'est à la fois un symbole de richesse et d'exotisme. Le début du passage indique qu'il va y avoir une pause dans le récit, cette pause se souligne avec l'adverbe lentement C'est un endroit ou Renée se repose, Renée lentement s'était adossée au socle de granit Elle est étourdit par l'ivresse du dîner et la serre va lui servir de refuge mais elle ne peut pas lutter contre l'atmosphère envoûtante du lieu à cette heure de vision nette, toutes ses bonnes résolutions s'évanouissaient à jamais, l'ivresse du dîner remontait à sa tête Les adjectifs impérieuse, victorieuse qui qualifient l'ivresse indique qu'elle ne peut plus lutter ou qu'elle ne veut plus lutter. [...]
[...] La vue du jeune couple formé par Maxime et Louise semble avoir provoqué chez elle, une certaine jalousie, la présence de son mari dont on entend que la voix n'est pas un obstacle. Saccard appartient au monde des affaires de l'argent comme l'indique la discussion sur le prix du terrain. Ce prix est d'ailleurs répété trois fois aux lignes et 32. Bien que la discussion se poursuive, Renée ne semble plus entendre les paroles, seul le son des voix lui parvient. [...]
[...] L'énigme de la tragédie Renée est au centre de la scène, la nature l'entoure et la transforme. La prolifération du végétal semble avoir raison d'être mais elle garde néanmoins un appui extrêmement solide le socle de granit et à ce moment elle semble devenir elle-même une statue elle s'était adossée au socle de granit mais cette statut est le sphinx qui joue dans la tragédie de Sophocle, un grand rôle symbolique. En effet, bien que vaincu par Œdipe, il représente le côté énigmatique de la vie. [...]
[...] I de La Curée, Zola Biographie de Zola : La Curée est le deuxième roman des Rougon-Macquart, publié en 1872, il évoque la réussite de Saccard qui s'enrichit en spéculant sur la vente de terrain. L'action se passe en 1862 soit à peine 10 ans avant l'écriture du roman. Zola écrit donc un roman contemporain. Dans le premier chapitre, le lecteur découvre un personnage féminin Renée, la seconde femme de Saccard. Celle-ci après un dîner important donné par son mari s'est réfugiée dans la serre. [...]
[...] Il est la transgression ultime et a été suggéré tout au long de ce premier chapitre. Il est désigné par des superlatifs plus âpre que toutes celles qu'elle avait déjà épuisé ce tabou est également désigné par une hyperbole, la dernière qu'elle eu encore à boire Pour désigner et symboliser ce tabou Zola met en œuvre le champ lexical de l'élément liquide avec gouttes, bassin mais plus précisément avec boire, lait empoisonné, distiller et amer Elle va donc étancher sa soif car elle a la bouche sèche et hérité avec ce liquide qui va se transformer en poison. [...]
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