Exposé sur La Bête humaine d'Emile Zola qui a pour thème principal le dédoublement de la personnalité qui est permanent dans l'oeuvre de Zola. Tout est réalisé autour du personnage principal, Jacques.
[...] A sa naissance, il a acquis cette fatalité. La famille n'était guère d'aplomb, beaucoup avaient une fêlure. Lui à certaines heures, la sentait bien, cette fêlure héréditaire; non pas qu'il fût d'une santé mauvaise, car l'appréhension et la honte de ses crises l'avaient seules maigries autrefois Et il en venait à penser qu'il payait pour les autres, les pères, les grands pères, qui avaient bu, les générations d'ivrognes dont il était le sang gâté, un lent empoisonnement, une sauvagerie qui le ramenait avec les loups mangeurs de femmes, au fond des bois III/ Complexité de Jacques : Jacques est un personnage complexe car il éprouve deux sentiments vis-à-vis des femmes, il désire les aimer mais aussi les tuer : Dans le deuxième chapitre, Jacques désire Flore plus que tout mais dès qu'il voit sa gorge nue, son mal le reprends et il à envie de la tuer. [...]
[...] -La jalousie de Roubaud le pousse à tuer, d'ailleurs il a battue Séverine presque jusqu'à la mort pour avoir couché avec Grandmorin. Il l'aurait tué, elle le lisait nettement dans son regard -Misard court après l'argent, il empoisonne sa femme pour pouvoir lui voler son argent. -Même si Tante Phasie est victime de son mari, son avarice la tue. Elle préfère mourir plutôt que de donner son argent à son mari ou à Jacques. Mes 1000 francs !pas plus à toi qu'à lui ! [...]
[...] Je te dis que j'aime mieux crever ! -Avant sa mort, le président Grandmorin couchait et torturait moralement Séverine et d'autres femmes. -Le gouvernement empêche le juge de bien enquêter pour ne pas dévoiler que des proches de Grandmorin l'auraient assassiné dans un contexte qui est suffisamment désordonné. -La lison est une machine représentant la mort car elle tue tout ou presque sur son passage et est pour Jacques la femme qu'il n'a pas. Ce sont toutes ces caractéristiques qui nous permettent de dire que Jacques n'est pas le seul à pouvoir incarner la Bête humaine mais que tous les personnages ont une partie d'eux-mêmes qui pourrait les pousser à en devenir une. [...]
[...] Pourtant il ne buvait pas, il se refusait même un petit verre d'eau de vie ayant remarqué que la moindre goutte d'alcool le rendait fou.» (Extrait page 85) Dès qu'il voit une partie de corps nue d'une femme, l'autre reviens et désire la tuer. Jacques, effrayé par ses pulsions meurtrières une fureur semblait le prendre fuit. Lorsqu'il est triste, la fêlure resurgit. Jacques est également dépossédé de lui-même car il parle de lui à la troisième personne : L'autre a osé tuer II/ Origine du mal : Sa fêlure est héréditaire : son mal provient de ses ancêtres. Il ne peut rien faire pour se soigner. [...]
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