Zola, "La Bête humaine", Chapitre II, extrait : commentaire

Résumé du document

Passage dramatique et mouvementé qui décrit la fuite de Jacques tentant d'échapper à la « fêlure héréditaire» suite à son envie meurtrière sur Flore. On peut mesurer sa souffrance et ses difficultés à lutter contre lui-même... Tout conspire contre lui : du paysage hostile à la machine qui symbolise son destin (...)

Extraits

[...] La machine : Elément familier de la vie de Jacques, la machine est son exutoire . il s'en occupe bien, il l'aime et cela lui a permis jusqu'alors d'affronter son destin. Dans ce passage, la machine représente la détermination du milieu mais aussi des circonstances. La machine est un élément qui le pousse inexorablement vers ce destin auquel il veut échapper. Tout le ramène au chemin de fer : buta contre la haie de chemin de fer Toujours maintenant il rencontrait la voie C'est dans ce train qu'il va apercevoir le crime, qu'il deviendra complice et même ou il mourra plus tard dans le roman. [...]

[...] Dans ce paragraphe, on voit que tout concourt contre lui. La nature hostile : Relief accidenté (pentes, broussailles, étroit, remblais . ) Ces obstacles l'empêchent d'échapper à son mal. Ils agissent contre lui : cailloux roulant sous ses pieds remblais fermant l'horizon Tout participe à son enfermement. La nature est porteuse de mort et de solitude : Nuit mélancolique les terrains incultes donc rien ne pousse, il n'y a pas de vie. Jacques est seul dans ce paysage inquiétant. Mornes désolations Personne ne peut l'aider. [...]

[...] La Bête Humaine, Emile Zola Jacques fuyait . INTRODUCTION Passage dramatique et mouvementé qui décrit la fuite de Jacques tentant d'échapper à la fêlure héréditaire» suite à son envie meurtrière sur Flore. On peut mesurer sa souffrance et ses difficultés à lutter contre lui- même . Tout conspire contre lui : du paysage hostile à la machine qui symbolise son destin . I. LA FELURE HEREDITAIRE La tare des Rougons Macaquart : Transmise à Jacques par Gervaise sa mère (Assommoir). [...]

[...] Son désir de tuer grandit et devient irrésistible. Une lutte désespérée contre lui-même : Il constate dans ce passage que cette lutte est veine. Il avait cru pouvoir vivre comme les autres mais c'est impossible. Il ne pourra plus avoir de vie sociale et va se consacrer à sa machine. Jacques est désespéré : Sanglots convulsifs jambes brisées déchirent désespoir C'est un anéantissement physique et moral. Retour au primitif vautré sur le ventre, la face enfoncée dans l'herbe Ses doigts entrèrent dans la terre Ce retour à la terre démontre le caractère inéluctable de la tare . [...]