Nous sommes ici au dernier chapitre du roman : Coupeau a été interné à l'asile Sainte-Anne où il meurt d'un delirium tremens. Gervaise a assisté à ses crises d'hallucination et elle est revenue rue de la Goutte-d'Or. Les locataires s'amuseront à la voir imiter les dernières gesticulations de son mari. Ce passage évoque la fin misérable de Gervaise, avec toutes les caractéristiques de l'écriture naturaliste (...)
[...] La vie de Gervaise est soumise à une fatalité. II Gervaise et les autres : Expression d'une opposition : - opposition des pronoms personnels : " elle " # " on " On la chargeait des sales commissions " on avait parié qu'elle ne mangerait pas " On parla d'un froid " on se rappela " on la découvrit - L'action des autres : ils s'installent comme acteurs et spectateurs de la déchéance de Gervaise : * on la chargeait des sales commissions " on avait parié " : les habitants du quartier désignés anonymement : hypocrisie. [...]
[...] III La mort de Gervaise : La mort de Coupeau constituait une délivrance. Mais il n'en est pas de même pour Gervaise. Pour elle, la mort est une dernière épreuve : - L'expression du temps : idée d'une lente déchéance : " dura ainsi des mois " mourait un peu [ . ] tous les jours " Un soir " Maintenant, elle habitait la niche " la prendre petit à petit " Un matin " depuis deux jours " : tragédie d'une lente déchéance. [...]
[...] Il s'agit d'une mort lente. - Le rôle du père Bru : sa mort annonce celle de Gervaise et son triste sort : " on venait de trouver le père Bru mort dans son trou " - Amplification épique : " La terre ne voulait pas d'elle " : Gervaise est rejetée par les autres, mais aussi par la mort. Inversion de l'image de la mort libératrice. - La mort dans l'indifférence et l'ignorance : " Un matin, comme ça sentait mauvais dans le corridor " : les deux dernières phrases accentuent l'aspect dramatique. [...]
[...] XIII) Sommaire L'expression de la déchéance II) Gervaise et les autres III) La mort de Gervaise Analyse L'Assommoir, chap. XIII : la mort de Gervaise " Gervaise dura ainsi pendant des mois [ . ] dans sa niche " Nous sommes ici au dernier chapitre du roman : Coupeau a été interné à l'asile Sainte-Anne où il meurt d'un delirium tremens. Gervaise a assisté à ses crises d'hallucination et elle est revenue rue de la Goutte-d'Or. Les locataires s'amuseront à la voir imiter les dernières gesticulations de son mari. [...]
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