Le chapitre soumis à notre étude nous parle de l'amour et plus précisément de la jalousie de l'amour. L'amour est un sentiment dangereux, mais ce chapitre 8 aborde le thème de la jalousie avec humour, l'auteur cherche à nous faire sourire.
Zadig est toujours Premier ministre et tient bon nombre de ses audiences avec des femmes, on prétend même qu'il aurait eu une aventure avec l'une d'entre elles. Au fil du temps, Zadig et la reine Astarté s'entretiennent quotidiennement et de ces derniers va résulter la naissance de leur amour. Comme souvent dans cette oeuvre, il s'agit ici d'une mise en abyme, c'est-à-dire d'un conte dans le conte (...)
[...] s'oppose à la passion puisque négatif. Comment un tel changement s'est-il opéré ? Tout simplement à cause du roi de Babylon qui a très vite vent de leur amour. On a donc ici une antithèse entre malheur et bonheur. En effet, l'amour est désigné par un stéréotype, avec la métaphore filé du feu. Zadig se confie alors a Cador pour lui faire connaitre un mal ce mal c'est la passion qui pour Zadig se transforme donc en quelque chose de négatif. [...]
[...] En effet, Voltaire cherche à toucher le public sensible du XVIIIe siècle. Zadig est le porte-parole de l'auteur. Avec une vision de la vie pessimiste tous parait illogique, pas beaucoup de bien règne dans ce monde oriental : les méchants sont heureux, ils sont les gagnants et les bonnes actions sont mal récompensées. Ce chapitre 8 c'est une étape dans le conte. C'est un tournant qui termine la première ascension sociale de Zadig et cette dernière est un échec, Zadig est seul. [...]
[...] et un humour satirique Cador propose à Zadig de poursuivre son amour secret avec la reine Astarté. En effet, l'idée est légitime puisque l'honnêteté de Zadig aboutie au même résultat. Dans ce passage les choses nous sont présentées de façon hyperbolique (ligne 57 à 59). Zadig et Cador connaissant tout deux la menace de condamnation qui pèse sur lui, Cador fait échapper le Premier Ministre de son souverain et a donc une attitude hypocrite par rapport à son roi et à la cour de ce dernier. [...]
[...] Elément déclencheur : Le roi apprend ce qui se passe entre son épouse et son Premier Ministre (Péripéties). Situation finale : Zadig se lamente sur son sort. On a ici, une réaction brusque de certains personnages qui prennent des décisions irréfléchies à l'exemple du roi qui fait appel à son eunuque. L'humour vient du nain muet et analphabète qui sauve Astarté et Zadig grâce à un rébus, un dessin en y décrivant l'ordre des évènements à venir. Le nain confond les objets, on dirait un jeu, et on se demande pourquoi il dessine tout cela. [...]
[...] Le trouble de la raison Astarté ne cesse de parler de Zadig au roi, son mari. Elle devient maladroite, imprudente, elle parle beaucoup trop de lui. On peut d'ailleurs noter la présence de nombreuses énumérations aux lignes 59 et 60 avec des adverbes d'intensité. Quand elle parle de Zadig, elle perd la raison. Somatique, le physique se répercute sur le moral et Zadig est moins maître de lui qu'à l'ordinaire, il est perdu. Il ne tire rien cette fois-ci de la philosophie. Il est incapable de parler. La jalousie fait du roi un être métamorphosé. [...]
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