Lecture analytique entièrement rédigée consacré au chapitre XII de Zadig intitulé "Le Souper". Voltaire nous fait ici une satire du fanatisme à travers le dialogue de sourd entre les différents participants.
[...] Tout d'abord, le langage a une importance majeure dans ce texte et il est amorcé par le moment de l'intervention que choisit Zadig : La querelle s'échauffa Le moment où Zadig intervient est justifié par l'adverbe enfin La parole de Zadig apparaît plus sage en deuxième position Incompréhension : critique voltairienne des religions D'autre part, chacun parle l'un après l'autre. Il n'y a pas de véritable échanges, à part l'échange entre l'indien et l'égyptien qui est stérile. Le grec parla longtemps mais le discours reste assez flou. Ce faux- discours laisse penser que chacun à sa parole toute faite et n'écoute pas les autres. [...]
[...] Pour cela, il schématise les caractères des personnages et simplifie la cause des évènements. Le texte proposé est le chapitre XII de Zadig et s'intitule Le Souper. Zadig, persécuté par le roi Moabdar, est acheté par Sétoc, qui est tout de suite séduit par son bon sens et sa nature robuste. Zadig est étroitement lié à Sétoc et l'accompagne à la grande foire de Balzora. Le souper, qui apparaît comme un grand banquet, permet la confrontation d'idées à propos de la valeur des religions et leur bien fondé. [...]
[...] Le faire est commettre une grande impiété On a même une image à travers le celte du religieux fétichiste : il avait toujours du gui dans sa poche On passe ainsi du dogme à la superstition Le terrain de la tradition : des arguments spécieux D'autre part, chacun utilise comme argument principal l'argument d'ancienneté. Cet argument a peu de valeur et est spécieux. La justesse d'une idée n'a rien à voir avec a date de conception. La raison du mérite d'une religion ne peut se trouver en dehors d'elle-même. [...]
[...] Pour conclure, certes, Voltaire simplifie le débat, mais il cherche à avantager une morale, qui est de ne pas trop s'attacher aux apparences d'une religion. Ici, on trouve quand même un déisme assez simple, puis qu'il n'y a pas d'ouverture de discours sur l'existence de Dieu. Les participants qui réduisent leur foi à une caricature de ce qu'elle devrait être sont des marionnettes pour la démonstration de Voltaire qui avec beaucoup d'ironie enseigne qu'il faut juste un peu de bon sens pour éliminer le fanatisme. [...]
[...] Chez l'égyptien, la religion est uniquement lié au traitement des morts, l'indien à la réincarnation avec la poule, le chaldéen à la croyance aveugle qui repose sur le rapide récit d'un mythe. Quant au chinois, il essaye d'être rationaliste, mais c'est le champion de la prétérition. L'argument du grec est un chaos originel. Le banquet prend alors l'allure de guerre de religion Intervention de Zadig : éloge du déisme Par ailleurs, en fin psychologue, Zadig va du plus furieux au plus calme. [...]
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