Lecture analytique du chapitre 1 de Zadig qui s'intitule Le Borgne. Cette lecture analytique en 3 axes est entièrement rédigée.
[...] Par ailleurs, Zadig a une certaine force de caractère et modestie : il n'affectait rien ; il ne voulait point toujours avoir raison et savait respecter la faiblesse des hommes C'est donc un être exceptionnel qui fait preuve d'une grande maturité. La concessive Quoique riche et jeune et il savait modérer ses passions sont là pour montrer qu'il n'en est pas dépourvu, mais qu'il sait les atténuer. On peut d'autre part noter une absence de vanité. II La satire des mentalités 1. Les incohérences du discours mondain Après avoir vu en quoi ce texte était un conte, nous verrons ensuite la satire des mentalités. [...]
[...] L'initiation de Zadig le conduira d'une persécution à l'autre rendant très difficile la quête du bonheur. Les mérites de Zadig ne sont pas reconnus, mais malgré tout Zadig revendique comme Voltaire, le droit naturel à être heureux. Cependant, Zadig peine à l'être, comme le signale crut qu'il pouvait être heureux Enfin, faut-il se poser comme question : Leibniz, ennemi de Voltaire, il raison, en disant que la destinée est plus forte ? Et Zadig est-il destiné à être heureux ? [...]
[...] III Les thèmes voltairiens 1. L'éloge de la science Après avoir vu la satire des mentalités, nous allons voir les thèmes voltairiens. L'auteur dote son héros du doute cartésien, celui qui permet à la science de ne pas considérer ses conclusions comme définitives : il était fermement persuadé Les références de Zadig sont précises les sciences des anciens chaldéens C'est une référence implicite à Ptolémée, auteur modèle d'un savoir encyclopédique dépourvu de préjugés. Les mages s'opposent à lui, car eux véhiculent les préjugés. [...]
[...] La peinture des intrigues constitue l'essentiel de la critique de Voltaire dans toute l'œuvre. Le mot conversations placé assez rapidement t mis en italique, est tout de suite déprécié, comme étant la source d'un mauvais jugement : qu'on appelait On peut d'autre part relever une longue énumération sous la forme de 5 compléments au verbe insulter à : il n'insultât jamais par des railleries à ces propos si vagues, si rompus, si tumultueux, à ces médisances téméraires, à ces décisions ignorantes, à ces turlupinades grossières, à ce vain bruit de paroles Il y a notamment le champ lexical de la conversation : propos, médisances, décisions, turlupinades, bruits de paroles Derrière ces noms, on peut voir 3 reproches principaux qui sont les conséquences de ces mauvaises conversations : la malveillance médisances l'insignifiance turlupinades et la confusion bruit Tout cela montre l'inutilité de ces conversations. [...]
[...] On peut relever la formule introductrice il y avait propre au conte, le temps au temps du roi le lieu Babylone Le temps verbal dominant est l'imparfait savait, voulait, vantait L'imparfait renvoie à un passé révolu. Voltaire se sert de l'exotisme pour rendre l'histoire plus plaisante, donc plus efficace. De plus, pour donner un effet de réel, l'auteur mélange invention et fait historique. On peut par ailleurs étudier l'onomastique science des noms) : - Babylone : capital de la Perse très à la mode après les 1001 nuits. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture