Nous avons ici un extrait d'un conte philosophique de Voltaire : Zadig qui est une façon de réfléchir à la destinée de l'Homme. Comme beaucoup d'autres de l'époque l'auteur utilise l'Orient pour faire une réflexion sur sa société. Cette oeuvre nous montre les périples du personnage de Zadig. Comment le cadre oriental constitue un détour par la fiction pour diffuser les idées de Voltaire et des Lumières ? (...)
[...] Cette satire nous évoque que c'est un engouement aveugle. Ils ne l'apprécient pas pour les bonnes raisons mais juste parce qu'il est premier vizir : c'est un manque de réflexion de la part du peuple. Le groupe du roi et de la reine sont d'accord sur le génie de Zadig : pour eux c'est un divertissement : c'eût été grand dommage qu'il eût été pendu : ils sont contents qu'il n'est pas été pendu pour la simple raison qu'aujourd'hui il les amuse. [...]
[...] La reine disait : L'aimable ministre ! et tous deux ajoutaient : C'eût été grand dommage qu'il eût été pendu. Le siècle des Lumières, au XVIIIème siècle était l'époque des grands philosophes dont l'objectif est de répandre la lumière de la connaissance et de diffuser la pensée, les idées. D'où une très grande place à l'argumentation et particulièrement à la mode le conte philosophique dont Voltaire se distingue. Nous avons ici un extrait d'un conte philosophique de Voltaire : Zadig qui est une façon de réfléchir à la destinée de l'Homme. [...]
[...] ZADIG : les disputes et les audiences de Voltaire Texte : Les disputes et les audiences. C'est ainsi que Zadig montrait tous les jours la subtilité de son génie et la bonté de son âme ; on l'admirait, et cependant on l'aimait. Il passait pour le plus fortuné de tous les hommes, tout l'empire était rempli de son nom ; toutes les femmes le lorgnaient ; tous les citoyens célébraient sa justice ; les savants le regardaient comme leur oracle ; les prêtres même avouaient qu'il en savait plus que le vieux archimage Yébor. [...]
[...] Il termina aussi heureusement le grand procès entre les mages blancs et les mages noirs. Les blancs soutenaient que c'était une impiété de se tourner, en priant Dieu, vers l'orient d'hiver ; les noirs assuraient que Dieu avait en horreur les prières des hommes qui se tournaient vers le couchant d'été. Zadig ordonna qu'on se tournât comme on voudrait. Il trouva ainsi le secret d'expédier le matin les affaires particulières et les générales : le reste du jour il s'occupait des embellissements de Babylone : il faisait représenter des tragédies où l'on pleurait, et des comédies où l'on riait ; ce qui était passé de mode depuis longtemps, et ce qu'il fit renaître parce qu'il avait du goût. [...]
[...] discours entre l'envieux et sa femme. Le cadre de réflexion pour l'auteur est important car cela lui permet de construire son œuvre. D'ailleurs celle-ci est hybride car elle est à la fis orientale et occidentale : roi reine premier vizir B - . Au service de la satire Ce récit oriental est tout au service de la satire du récit occidental. La première cible est le peuple ; il est représenté par un tout indistinct, indéfini : on ligne 2 ou présenté par de vastes catégories : toute la ville tout l'empire : nous assistons à un esprit de globalité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture