Voltaire, Zadig, "Le chien et le cheval" : lecture analytique

Résumé du document

Voltaire est un écrivain philosophe du XVIIIème siècle. Il publie en 1748 Zadig. Zadig retrace les mésaventures d'un jeune homme qui fait l'expérience du monde dans un Orient de fantaisie. Il représente pour Voltaire l'homme idéal, le sage à la recherche du bonheur. C'est un conte philosophique. Cette oeuvre révèle les caprices du Destinée et pose le problème de la Providence : on trouve dans cette pièce une satire contre des rois. Zadig est un jeune Babylonien, qui a confiance en son destin. Le texte que nous allons étudier est un extrait de ce conte. La chienne de la reine de Babylone et le cheval du roi ont disparus. Zadig se trouve au milieu d'un malentendu. Il n'a pas vu directement les deux animaux mais par déduction il est capable de les décrire très précisément. Il est alors accusé de vol. Dans un premier temps, nous verrons le portrait de Zadig puis nous verrons que Voltaire fait une satire de la justice dans cet extrait. Enfin, nous nous intéresserons à la saveur du conte (...)

Extraits

[...] Primauté du récit Le plan de Zadig est très clair (apostrophe solennelle, dénégation et explication (partie la plus longue). Les éléments descriptifs, qui ne sont pas nombreux, sont uniquement au service de la démonstration Un clin d'œil au merveilleux Le conte à l'allure d'un conte merveilleux mais ça ne l'est pas. En effet, la conclusion de Zadig est fondée sur un raisonnement logique et rationnel mais elle est tellement complète et possible qu'elle semble invraisemblable. A travers ce passage,Voltaire fait don une critique de la justice en utilisant l'ironie. [...]

[...] Les termes extrêmement respectueux qu'utilise Zadig si je l'ose dire ; chienne respectable cheval sacré amusent le lecteur car sa politesse est impertinente. Il est distrait. Zadig est trop respectueux pour être sincère : il se moque de ses locuteurs 64-65, l 69 ; l 80). Il parle avec un langage raffiné et utilise des métaphores qui accentuent la satire. Toutes ces métaphores sont liées à des caractéristiques des métaux (lourdeur du plomb, fer dure C'est un personnage spirituel, moqueur Un sens logique exceptionnel Il fait une démarche déductive, un raisonnement logique. [...]

[...] L'auteur veut montrer que la justice se trompe et qu'elle n'est pas exacte. En effet, Zadig est condamné alors qu'il n'a rien fait. Les juges sont montrés comme injustes cupides et bêtes. Ce passage décrit les conditions dans lesquelles le héros est jugé et condamné alors qu'il est innocent. Voltaire s'en prend à un système judiciaire qui n'est pas juste et qui ne tient pas comte de la vérité et des droits de la défense. Les juges ne font pas leur travail et sont cruels. [...]

[...] Le texte que nous allons étudier est un extrait de ce conte. La chienne de la reine de Babylone et le cheval du roi ont disparus. Zadig se trouve au milieu d'un malentendu. Il n'a pas vu directement les deux animaux mais par déduction il est capable de les décrire très précisément. Il est alors accusé de vol. Dans un premier temps, nous verrons le portrait de Zadig puis nous verrons que Voltaire fait une satire de la justice dans cet extrait. [...]

[...] La démonstration de Zadig par la précision des ses observations et l'accumulation des détails est également propice a créer un effet comique. Le réalisme de ces détails finit par conférer un caractère merveilleux et magique à ses dons d'observations. Le mélange de notations animales et de précision scientifique créé un effet burlesque. Il en va de même pour les termes qui donnent au texte une couleur orientale orosmade roi des rois Voltaire s'amuse ainsi a disqualifier cette justice corrompues en la travestissant par un décor oriental pour lui synonyme de mensonge et d'illusions. [...]