Lors du massacre de la St Barthélemy, on évalue dans toute la France 30 000 victimes dont des femmes et des enfants. Cette atrocité fut provoquée uniquement par l'opposition de deux croyances ; cette manifestation ne vous semble-t-elle pas d'une extrême intolérance ? La religion est quelque chose de très important au XVIIIème siècle. Le siècle des Lumières est caractérisé par une progression des sciences et une facilitation de la diffusion du savoir. Pour satisfaire leur besoin d'expression, les écrivains cherchent à déjouer la censure, très forte à l'époque (...)
[...] La violence entraîne la violence alors que la douceur, la tolérance ne fait pas naître de réaction guerrière. Pour Voltaire, la tolérance est la première loi de la nature qui consiste à nous supporter les uns les autres. Pour conclure, ce philosophe plaide pour le respect et la tolérance des divergences d'opinions. Il démontre que le fanatisme entraîne l'intolérance. Il ne mène qu'à la violence et les massacres au nom de la religion, malgré les similitudes qui rapprochent certaines religions. [...]
[...] Ainsi, ses interlocuteurs se rendent compte de l'incohérence de leur raisonnement. L'absurdité de l'élection de certaine fourmilière par rapport à la masse totale des fourmis, rappelle celle de la discrimination du roseau couché dans le mauvais sens En effet, dans les deux cas, le choix des élus semble infondé voire dérisoire et s'oppose violemment au sort réservé aux délaissés : rampe à ma façon misérable où je présenterai requête pour qu'on t'arrache et te brûle ; toutes les autres lui sont en horreur de toute éternité [ ] et toutes les autres seront éternellement infortunées Il faut, selon Voltaire, admettre les différentes approches religieuses car ceci n'implique pas une remise en cause de la foi en Dieu. [...]
[...] Le siècle des Lumières est caractérisé par une progression des sciences et une facilitation de la diffusion du savoir. Pour satisfaire leur besoin d'expression, les écrivains cherchent à déjouer la censure, très forte à l'époque. Afin de dénoncer ce manque de réflexion personnelle imposé par l'autorité religieuse, un philosophe en particulier va se permettre de critiquer en utilisant l'ironie : Voltaire. Il mène durant sa vie, une lutte acharnée contre l'intolérance, le fanatisme religieux et l'injustice. Il écrit en 1763 une œuvre nommée Traité sur la tolérance dans laquelle il traite ces différents sujets. [...]
[...] La tolérance devrait prendre racine dans la prise de conscience de notre misère humaine et nous encourager à développer un esprit de fraternité humaine universelle : Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères![ . ] Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant (Ibid, p.116) Pour finir, Voltaire s'appuie sur plusieurs exemples historiques pour nous montrer que l'intolérance est infondée, et qu'elle est un tort. [...]
[...] Au XVIIIème siècle, la religion est la cause première de conflits et de guerres. Voltaire cherche à écarter les dogmes qui divisent les hommes ; en effet, la paix ne peut être réalisée que par la diminution des passions engendrées par la religion et de l'engagement des croyants en faveur de doctrines spécifiques. Comme il l'écrit dans son Traité sur la Tolérance : Moins de dogmes, moins de disputes; et moins de disputes, moins de malheurs» (Voltaire, Traité sur la tolérance, éditions folio, p. 108). [...]
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