Dans l'extrait que nous allons étudier, il met en scène un des personnages principaux, Amazan, amené à voyager dans le monde et qui arrive à Rome. Il va alors, au travers de ce jeune homme, partager son regard sur l'environnement qui l'entoure. Mais par quels moyens va-t-il transmettre ses idées ? Nous étudierons comment, à l'aide de ce texte, Voltaire parvient à critiquer mais aussi à faire passer des valeur qui lui sont chères (...)
[...] Le personnage apparaît dés lors contradictoire. S'ensuit l'annonce d'une prérogative expliquant qu'il a toujours raison et jamais tort. Il apparaît donc comme indiscutable, au dessus de tous. Et pourtant Amazan souhaite le renconter pour dîner. Une fois de plus, le dit prince se fait remarquer par son orgueil mais surtout par son ridicule. Derrière ce grotesque, risible et dérisoire personnage se cache la Religion toute entière. Voltaire la symbolise par le pape, l'évêque de Rome ou chef spirituel des catholiques. [...]
[...] Ce terme souligne bien son charisme, c'est là un personnage distingué, fidèle aux vertus de son pays. Le lecteur va s'en imprégner et suivre les faits de son côté. Voltaire dirige alors son auditoire de main de maître. Lorsqu'il aborde directement à la fin du premier paragraphe le thème de la religion, la critique de l'écrivain philosophe se fait pressentir. Les demandes d'Amazan à l'ardent vont nous amener à la découverte d'un second personnage mais de façon indirecte. A savoir qu'il n'est pas présent dans le dialogue. [...]
[...] L'écrivain et philosophe Voltaire nous présente son oeuvre La Princesse de Babylone, écrite en 1768. Véritable symbole des Lumières, l'auteur a fait du conte philosophique sa marque de fabrique. Dans l'extrait que nous allons étudier, il met en scène un des personnages principaux, Amazan, amené à voyager dans le monde et qui arrive à Rome. Il va alors, au travers de ce jeune homme, partager son regard sur l'environnement qui l'entoure. Mais par quels moyens va-t-il transmettre ses idées ? [...]
[...] Ce dernier qualifie le pape de "singulier homme" et souhaite, malgré ce qu'il entend, dîner avec lui. Voltaire en vient même à élargir sa critique. Il déclare en la personne de l'ardent qu'un dénommé "prêtre normand" a convaincu son roi d'obéir à son maître. La religion dirige alors le fameux roi et donc le pouvoir de ce dernier. C'est une société trop influencée par celle-ci qui est décrite de manière pertinente. L'extrait s'achève par un fou rire incontrôlable d'Amazon après qu'on lui est dit de saluer le "Vieux des 7 montagnes" de façon éxagérée et absurde. [...]
[...] L'action se déroule donc dans une atmosphère plaisante et divertissante pour le lecteur, rendant les événements beaucoup plus compréhensibles et accessibles. Voltaire ne se contente pas d'écrire un texte fidèle au registre du conte, il s'en sert aussi pour transmettre ses idées. Effectivement, l'auteur s'empare du conte philosophique comme il l'avait fait dans Candide ou le fera dans Micromégas. Il utilise l'histoire comme un outil qui va lui permettre de s'exprimer philosophiquement, c'est-à-dire décrire un environnement choisi à sa manière, avec sa propre vision. Voltaire va faire preuve de raison pour élaborer ses jugements à travers ses écrits. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture