Le récit est un conte merveilleux, le personnage de Micromégas est un personnage de conte. Sujet du récit, Micromégas appartient au monde de l'imaginaire. Son nom constitue un oxymore, du grec micro qui signifie petit et mégas qui veut dire grand. Il est un extraterrestre, un Syrien de la planète de Sirius. Il apparaît comme un géant à travers la comparaison avec le saturnien : la terre vue par Micromégas est "un petit tas de boue", le gigantisme relève du merveilleux (...)
[...] Enfin, Voltaire amène une prise de conscience de la relativité. Si Micromegas méprise le saturnien pour sa petitesse, il pourrait mépriser encore plus les terriens qui sont 900 fois plus petits. Mais il en conclut que la pensée, l'intelligence n'a rien à voir avec la taille. Une conclusion de Voltaire, de Micromegas et du lecteur : on ne peut pas juger un homme par rapport à son origine sociale ni par sa couleur. Cet extrait correspond bien à la définition du conte philosophique, d'une part, le lecteur est diverti par le voyage du fabuleux extraterrestre et la satire de Voltaire aux dépens de certains de ses contemporains, mais il nous invite aussi à réfléchir à notre ethnocentrisme et à la relativité des vues. [...]
[...] Sa première réaction à l'encontre des saturniens est méprisante, mais elle est très vite corrigée par la raison. Voltaire adresse ainsi une réflexion sur l'ethnocentrisme. L'exemple des Italiens à propos de Lulli est accompagné d'un commentaire du narrateur qui dénonce le comportement ethnocentrique des italiens. Micromegas se moque de la petitesse des Saturniens, de même que les italiens méprisent Lulli, Micromegas commence par mépriser les Saturniens, un sourire de supériorité qui échappe même au plus sage Voltaire amène une réflexion sur l'autre l'étranger, celui qu'on rejette. [...]
[...] En effet, l'auteur intervient à plusieurs reprises. Le récit est constamment interrompu par le discours du narrateur à la première personne du singulier Je le but est d'orienter la réflexion du lecteur. Le Je est utilisé pour se moquer dans des interventions ironiques, l'ironie établie une complicité avec son lecteur. De manière générale, le discours sert à faire réfléchir et le narrateur évoque son époque. Ainsi, l'histoire de Micromegas parait comme une satire religieuse, une satire adressée en particulier contre les figures religieuses symbolisées par le Muphti, ce-dernier fait exiler Micromegas. [...]
[...] Le récit est un conte merveilleux, le personnage de Micromegas est un personnage de conte. Sujet du récit, Micromegas appartient au monde de l'imaginaire. Son nom constitue un oxymore, du grec micro qui signifie petit et mégas qui veut dire grand. Il est un extraterrestre, un Syrien de la planète de Sirius. Il apparaît comme un géant à travers la comparaison avec le saturnien : la terre vue par Micromegas est un petit tas de boue le gigantisme relève du merveilleux. [...]
[...] En outre, le voyage accompli par Micromegas est merveilleux. En effet, ce-dernier se présente comme un voyageur, un voyage interplanétaire. L'histoire se déroule dans un cadre absolument fictif, Micromegas se déplace de façon fantastique à l'aide de la lumière. Voltaire compare les moyens de locomotion des terriens et ceux des Syriens pour souligner le caractère fictif. Il utilise une image équipages de là-haut l'auteur ancre bien le personnage et l'action dans le merveilleux. La facilité du voyage traduite par comparaison avec le vol d'un oiseau accentue le merveilleux, Micromegas parcourut la voie lactée en peu de temps. [...]
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