Dans Micromégas, publié en 1752, Voltaire relate le voyage d'un philosophe, Micromégas, banni de sa planète, l'étoile Sirius et d'un habitant de Saturne. Dans cet extrait tiré du chapitre VII, le lecteur assiste à la rencontre de Micromégas et du Saturnien avec les philosophes terriens. Le lecteur verra tout au long du texte la dominance du registre épidictique mais aussi la dénonciation que fait Voltaire sur la barbarie de la guerre (...)
[...] Micromégas insiste également sur le fait que c'est la véritable vie des esprits (à la ligne et le vrai bonheur (ligne 4). On voit alors ici l'admiration que Micromégas porte à la vie que mènent les terriens. Il dit également que l'Être éternel s'est plu à manifester son adresse et sa puissance (ligne ici on voit que Micromégas met l'accent sur le fait que Dieu a donné l'intelligence aux terriens, que c'est eux le peuple suprême, celui que Dieu a choisi. Grâce à toutes ces expressions le lecteur peut voir l'émerveillement que Micromégas a pour la planète terre et ses habitants. [...]
[...] De plus ce conte philosophique permet à Voltaire de défendre son point de vue sur la barbarie de la guerre. Tout ceci amène le lecteur à se faire son propre jugement. [...]
[...] De plus ici, ils les accusent d'ordonner la mort des hommes. Voltaire dénonce également le fait de s'en remettre à la religion comme l'indique en font remercier Dieu solennellement (ligne il dénonce le fait de se servir de la religion en la dénaturant. Grâce au champ lexical de la guerre, aux métaphores se rapportant aux hommes et à la condamnation des dirigeants, le lecteur voit la dénonciation et la critique que fait l'auteur à propos de la guerre. Le lecteur voit donc dans cet extrait de Micromégas, l'importance du registre. [...]
[...] Comme en témoigne un assemblage de fous, de méchants et de malheureux (ligne ou cent mille fous de notre espèce (ligne ou encore ces misérables (ligne 25). Voltaire compare également les hommes à des animaux, tel est le cas par exemple de cent mille autres animaux (ligne 10-11), ou ces animaux (ligne ou bien encore fourmilière d'assassins ridicules (ligne 22). Grâce à toutes ces expressions le lecteur voit que Voltaire critique les humains qui se battent, qu'il dénonce la guerre. Dans cet extrait de Micromégas, Voltaire s'attaque aux dirigeants, ceux qui ordonnent la guerre. [...]
[...] (ligne 20-21) ; on voit que Micromégas ne comprend pas l'attitude des terriens, et pourquoi ceux-ci vont se battre. Le sirien dit également Il me prend envie de faire trois pas, et d'écraser de trois coups de pied toute cette fourmilière d'assassins ridicules (ligne 21- 22) ; on voit ici que Micromégas condamne les terriens, en effet, il les qualifie d'assassins et va jusqu'à dire qu'ils mériteraient la mort. Le lecteur voit donc grâce à l'évolution du discours du sirien, qui passe du registre laudatif à celui du blâme, que cet extrait di Micromégas appartient au registre épidictique. [...]
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