L'Ingénu est une oeuvre de Voltaire dont la publication date de 1767.
Voltaire (1694-1778), philosophe des lumières, écrivit donc ce conte vers la fin de sa vie. Son ouvrage fut retiré de la vente sur ordre de la police. Pourtant que pouvait-on reprocher à un conte qui s'inscrivait dans une tradition littéraire, celle du "bon sauvage" ?
C'est une oeuvre qui tient à la fin de l'apologue, du conte philosophique, du contre satirique et du roman. Elle raconte les aventures d'un huron (l'Ingénu), qui une fois arrivé en France se trouve confronté aux différentes cibles de la critique. Voltaire la présente comme "véritable" et l'attribue au père Quesnel, un janséniste (...)
[...] Par ailleurs, on peut rapprocher cet extrait du chapitre. En effet, rappelons que le récit se déroulant en 1689, il s'inscrit dans les années suivants l'Edit de Fontainebleau, marquée par une persécution des protestants. Celle-ci, dépeinte dans l'œuvre par soucis de vraisemblance, permet également à Voltaire de s'exprimer en un plaidoyer en faveur de la liberté de culte. Ainsi au chapitre l'Ingénu rencontre des huguenots, et l'un d'eux formulera un réquisitoire contre leur persécution, et plus précisément contre les jésuites, perçus comme en étant la cause. [...]
[...] Tout à coup on a l'impression d'être plongé dans un roman sentimental, avec la nature, ces deux jeunes filles tristes qui se promènent. Coté pathétique. La nature comme refuge de l'âme, comme lieu propice à la réflexion. Lorsqu'elles aperçurent = Deuxième effet de rupture dans ce passage qui fonctionne de la même manière que le mais : c'est un deuxième coup de théâtre qui vient déranger le cadre tranquille de la scène. Au milieu de la rivière une grande figure blanche, les mains croisées sur la poitrine = au milieu de : met le personnage au centre de la scène. [...]
[...] Ils pensent que c'est une chose terrible que de n'être pas baptisé. Il n'y a donc pas de liberté de penser, de choix. Voltaire critique ici la privation de liberté et met en évidence un esprit étriqué. Tremblaient pour l'âme de leur neveu = Comme si le fait de ne pas être baptisé était la fin du monde. Voltaire critique ici le manque de tolérance des croyants. L'évêque était confondu = Il est déconcerté au point d'en éprouver de la honte. [...]
[...] C'est une œuvre qui tient à la fin de l'apologue, du conte philosophique, du contre satirique et du roman. Elle raconte les aventures d'un huron (l'Ingénu), qui une fois arrivé en France se trouve confronté aux différentes cibles de la critique. Voltaire la présente comme véritable et l'attribue au père Quesnel, un janséniste. L'extrait qu'il conviendra d'étudier se situe au chapitre trois de : On prit jour avec l'évêque jusqu'à la fin du chapitre. Le huron arrivé au Canada se fait reconnaitre comme le neveu de Kerkabon qui l'a recueilli. Il doit se faire convertir pour être baptisé. [...]
[...] Mademoiselle de Saint-Yves se prépare à cet évènement comme s'il s'agissait d'elle. Pourquoi mettre sa plus belle robe pour assister à un baptême ? Fit venir une coiffeuse = Mise en relief du ridicule. Là il est claire que Voltaire cherche à rendre l'évènement et les gens qui y participent le plus ridicule possible. Pour briller à la cérémonie = Elle veut se faire remarquer à la cérémonie. Celle-ci ne lui est pourtant pas consacrer. Coté exaspérant de ce personnage féminin. [...]
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