S'il vous plaît un peu d'attention, étant donné que la quasi totalité de la Haute société parisienne est réunie ici, dans ce salon mondain, moi, Voltaire souhaiterais prendre la parole. Aujourd'hui, je tiens à répondre aux personnes présentes dans ce salon, qui m'ont à maintes reprises critiqué. Aujourd'hui, je m'adresse à vous chers amis.
J'espère que cette année de 1760 restera la grande année où j'aurais rallié mes accusateurs à ma cause et à mes principes. Ces derniers ne sont pas que philosophiques mais sont aussi inspirés par le mouvement des Lumières qui, actuellement est en pleine expansion dans l'Europe entière (...)
[...] Je regrette d'avoir abordé ce thème après tout, nous sommes blanc donc cela ne nous concerne pas. Autant ne pas nous souciez des problèmes des autres. Enfin toutes ces œuvres misérables écrites au nom du mouvement des Lumières. La meilleur œuvre que j'ai écrite est Les Horribles Dangers De La Lecture qui critique la futilité de l'imprimerie. Elle prône l'ignorance du peuple qui permet au roi de faire régner l'ordre. L'imprimerie permettrait aux hommes de développer leur technique de travail. C'est inutile mieux vaut les laisser dans leur stupidité. Ne critiquez pas tant mes œuvres. [...]
[...] La littérature me permet d'exprimer mes idées dont celles qui concernent la politique. Mes ouvrages me permettent juste de dire publiquement ce que je pense. Mon combat politique, je préfère le mener directement devant les personnes concernées. On me reproche d'être trop engagé politiquement, c'est vrai je suis d'accord avec vous. C'est stupide d'utiliser mon expérience de la société, acquise dans mon combat politique, pour l‘enseigner à mes lecteurs. C'est invraisemblable de vouloir instruire le peuple des problèmes au sein de la société. [...]
[...] Diderot et Montesquieu sont des philosophes très attachés au mouvement des Lumières. Ils prônent avec ferveur tous les principes de ce mouvement. Montesquieu dans les Lettres Persanes parle d'un des fondements du mouvement des Lumières, réunir les hommes autour d'un même, c'est le déisme. S'engager, c'est aussi rencontrer d'autres personnes qui ont les mêmes principes. Ce qui pour vous n'est qu'une union de malfaiteur, est pour moi et les autres philosophes des Lumières français, un moyen de réunir notre savoir au sein d'un ouvrage qui figurera sûrement parmi les grandes œuvres de notre siècle, l'Encyclopédie. [...]
[...] J'essaie par l'intermédiaire de mes œuvres de développer la logique et la réflexion de chacun. Pour moi la littérature permet de s'évader, de développer l'imagination. Chacun peut rêver en lisant un de mes ouvrages. Ceux-ci sont utiles pour l'éducation du peuple, on peut s'instruire en lisant. La littérature agit directement sur le développement moral de chaque lecteur. Comme vous, je favorise cet optimisme qui nous permet de croire en une vision utopiste du futur. Après tout, il faut mieux imaginer un monde parfait, plutôt que de regarder une réalité beaucoup plus pessimiste. [...]
[...] Cette invention rappelle ce que Voltaire a fait, écrit, et au nom de quoi il l'a fait. Ce texte utilise l'éloquence et le registre oratoire. S'il vous plaît un peu d'attention, étant donné que la quasi totalité de la Haute société parisienne est réunie ici, dans ce salon mondain, moi, Voltaire souhaiterais prendre la parole. Aujourd'hui, je tiens à répondre aux personnes présentes dans ce salon, qui m'ont à maintes reprises critiqué. Aujourd'hui, je m'adresse à vous chers amis. J'espère que cette année de 1760 restera la grande année où j'aurais rallié mes accusateurs à ma cause et à mes principes. [...]
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