Voltaire, Épître 48 : À monsieur le compte Algarotti

Résumé du document

Voltaire, philosophe des Lumières, protecteur de la liberté d'expression, désireux « d'éclairer les hommes ». Voltaire demeure un humaniste, c'est au travers de ses lettres, et donc par conséquent grâce au recueil de ces dernières que nous pourrons voir la dimension qu'avait Voltaire mais aussi l'influence qu'il pouvait avoir sur le pouvoir de son époque.

C'est ainsi que nous traiterons ce passage de l'oeuvre en trois parties bien distinctes. Nous analyserons donc le caractère humaniste de la lettre en première partie. Puis, nous verrons la notion d'amitié et pour finir les confessions de Voltaire dans une troisième et dernière section.

Extraits

[...] Nous analyserons donc le caractère humaniste de la lettre en première partie. Puis, nous verrons la notion d'amitié et pour finir les confessions de Voltaire dans une troisième et dernière section. I. Une lettre d'humaniste Cette portée humaniste se remarque aux référence culturelles, Voltaire cite ainsi des poètes latins, à savoir Virgile ou encore Horace. La lettre est encadrée par des citations latines dont la dernière sert à prendre congé avec le correspondant. De cette façon, la périphrase : Cygne de Padoue fait référence à Virgile et établi une complicité avec Algarotti, cette lettre ne peut être comprise pleinement et apprécié par un lecteur ayant une culture dite classique. [...]

[...] Toute la lettre comporte des réflexions d'amitié. Voltaire en déplore sa rareté, il écrit d'ailleurs la phrase suivante : Les gens qui se conviennent sont trop dispersés dans ce monde De cette manière, selon lui, l'amitié est fondée sur des affinités. Voltaire constate avec tristesse que la vie est mal faite : tout cela est assez mal arrangé C'est l'amitié commune avec monsieur Algarotti (ligne 16) qui resserre les liens entre Voltaire et le comte Algarotti, son correspondant. La lettre de Voltaire s'insère donc dans un réseau d'amitié. [...]

[...] Conclusion : En guise de conclusion, on peut dire que, globalement, cette lettre s'inscrit dans une philosophie de vie voulue par Voltaire. Ainsi, il n'hésite pas à utiliser l'humour, mais aussi à parler de ses angoisses et de sa peur de la mort. Voltaire n'en n'oublie pas ses convictions pour l'humanisme et pour l'amitié. Cette lettre nous confirme, en définitive, dans l'idée que Voltaire est, comme dans ses œuvres, un philosophe des Lumières avant tout, convaincu que seule la raison permettra d'éclairer l'humanité. [...]

[...] Voltaire nous donne des détails sur sa vie privée, il nous parle de son docteur Tronchain (ligne 10) et des pilules qu'il lui prescrit, de son ami Algarotti (ligne de sa propriété des délices, de son voisinage (lignes 22-24). Voltaire nous parle aussi de son goût pour l'indépendance (ligne 5). Il faut tout de même dénoter la note d'humour employée par Voltaire dans sa lettre, ainsi Voltaire s'amuse de la façon dont sa correspondance va parvenir à Algarotti (lignes 13 à il plaisante aussi sur son écriture. [...]