Au début de ce chapitre, Candide et Pangloss sont à Lisbonne et ont été arrêtés à cause des propos de Pangloss contre l'Eglise. Ils sont condamnés à être brûlés lors d'un autodafé qui est la réponse de l'Inquisition à un tremblement de Terre qui vient de ravager la ville. Pour dénoncer l'attitude de l'Inquisition et sa réponse inutile à un phénomène naturel (...)
[...] La dernière phrase du passage Le même jour la Terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable [l.15] ) montre que l'autodafé n'a servi a rien et que les sages, qui pensaient avoir trouve un secret infaillible (l.4) pour arrêter les tremblements de terre, sont stupides. L'ironie souligne donc dans ce texte l'inutilité de l'Inquisition et le fanatisme aveugle et ridicule dont elle fait preuve. De même, elle est utilisée dans tout le conte par Voltaire dans le but de ridiculiser et dénoncer les défauts et les travers du monde qui lui était contemporain. [...]
[...] On retrouve aussi deux faux rapport logiques : d'abord dans le fait que ce soient des sages venant de l'université de Coïmbre (l.3) et donc sensés être justes et bons qui aient organisé l'autodafé, puis dans le fait que Candide soit arrêté alors qu'il n'a fait qu'écouter avec un air d'approbation (l.7) le discours contre l'Eglise de Pangloss. Voltaire utilise également des antiphrases. Il appelle sages (l.1) ceux qui font brûler des innocents, il qualifie l'autodafé de moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale (l.2) et de secret infaillible pour empêcher la Terre de trembler (l.4) alors qu'il pense bien sûr le contraire. Une périphrase qualifie d' appartements (l.8) les cellules de Candide et Pangloss. L'euphémisme est aussi utilisé pour parler d'elles. [...]
[...] Candide Chapitre 6 (deux premiers paragraphes) Analysez les marques d'ironie des deux premiers paragraphes. Au début de ce chapitre, Candide et Pangloss sont à Lisbonne et ont été arrêtés à cause des propos de Pangloss contre l'Eglise. Ils sont condamnés à être brûlés lors d'un autodafé qui est la réponse de l'Inquisition à un tremblement de Terre qui vient de ravager la ville. Pour dénoncer l'attitude de l'Inquisition et sa réponse inutile à un phénomène naturel, Voltaire utilise à de nombreuses reprises l'ironie dans ce passage. [...]
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