Commentaire composé du chapitre 30 de Candide de Voltaire. Ceci est une fiche synthétique de 2 pages divisée en 3 parties principales. Fiche idéale pour les révisions de dernière minute.
[...] Chapitre 30 Candide. Introduction : A la suite des rencontres successives du derviche et du bon vieillard, Candide prend une décision qui engage la vie de la petite communauté qu'ils ont formé lui et son compagnon près de Constantinople en Turquie, de vivre en autosuffisance et de composer une sorte de microcosme dans lequel chacun trouvera sa place, son équilibre. D'une certaine façon le récit se termine comme il a commencé, dans un milieu clos où le bonheur semble possible. [...]
[...] Ce roman qui commence comme une parodie de début de comte et se termine par une même parodie. Les personnages se content d'une vie moyenne, et n'ont pas la réponse à leurs questions. Candide quittent un monde artificiel et termine dans un autre univers clos qui est réel. La formule il faut cultiver notre jardin est avant tout une leçon de réalisme et de lucidité. Il ne faut pas vouloir changer l'Histoire, l'Optimisme et Pessimisme sont récusés. Il n'y a aucune évocation de l'au- delà, c'est une leçon de pragmatisme, un mélange de résignation et d'énergie. [...]
[...] Le refus de la réflexion sur un certain nombre de choses, questionnement de la métaphysique, le pourquoi des choses qui n'apportent rien à l'homme. Le refus des ambitions, dans ce passage ce qui est valorisant est la vie simple comme celle du vieillard turc. Une vie consacrée à l'artisanat, travail manuel, liée à une mise en valeur d'une petite terre, insistant sur le caractère réduit du domaine. Insistance sur la simplicité de la vie campagnarde. Voltaire à plusieurs reprises faire l'apologie de la ville urbaine. Tout cela fait partie des critères de la sagesse. [...]
[...] Pangloss fut le maître de Candide, mais ce n'est plus le cas. Pangloss n'est plus écouté, par deux fois Candide lui coupe la parole, chose impensable auparavant. Pangloss se lance dans une longue description qu'il ne peut pas finir et Candide a le dernier mot à la fin : . cela est bien dit mais . Il a suffisamment d'assurance pour intervenir et interrompre son maître, a pris son indépendance intellectuelle. Quant à Pangloss, on constate qu'il n'a guère évolué. [...]
[...] Ce n'est pas rare pour les écrivains des Lumières de faire une apologie du travail. Le Candide du chapitre 30 est comparé au Voltaire de l'époque. Voltaire vivait un peu comme Candide, il cultivait son jardin. Importance accordée au travail manuel, tout le monde travaille, personne n'est oisif, tout le monde est utilisé pour son talent. Même frère Giroflée rend service, car pour Voltaire, les moines représentaient les oisifs. Le travail permet l'harmonie collective de vivre, d'éviter l'ennui. Chacun a des raisons différentes pour travailler. [...]
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