Le premier regard est celui de Candide. Comment Candide voit-il tout cela ? Il y a un grossissement épique. Hyperbole qui fonctionne par l'accumulation d'adjectifs : l.1 "beau, leste, brillant, ordonné". Tournure superlative avec le "si". Il y a trois fois le mot "héros". L.20,25 et 11 "héroïque". Deux musiques marquent le début et la fin de la bataille (...)
[...] Ce combat, près de la Westphalie allemande vise clairement la guerre de sept ans (1756-1763) opposant d'un côté l'Autriche, la France et la Russie et de l'autre côté la Prusse et l'Angleterre. Elle se déroule surtout dans l'actuelle Allemagne, et, à l'époque de Voltaire, elle vient juste d'être déclenchée par Frédéric II que Voltaire croyait être un roi éclairé, des Lumières et par conséquent pacifique. Cette guerre bouleversa Voltaire autant que le tremblement de terre de Lisbonne. La religion cautionne ses conflits au méprit des enseignements chrétiens. L.12 les Te Deum sont des messes dites par des prêtres pour obtenir de Dieu la victoire et l'en remercier. [...]
[...] ( chap c'est une loi du droit des gens à laquelle on n'a jamais dérogé et chap.12 c'était la loi de la guerre - L'attitude de Candide face à cette guerre : ce n'est pas un héros, c'est un déserteur : l.9-10 il tremblait comme un philosophe : proverbe inventé par Voltaire venant du proverbe trembler comme une feuille Nombreuses allusions contre l'optimisme et les philosophes qui font parti de ce mouvement : l.13 il pris le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes l.6 dans ce meilleur des mondes ce véritable enfer l.4, l.7 la baïonnette fut la raison suffisante Les philosophes des Lumières dont Voltaire fait parti sont contre la guerre. Dans cet extrait Voltaire fait donc une dénonciation de la guerre et des personnes qui la cautionnent. Candide, disciple de Pangloss, reste passif face aux horreurs de cette guerre, il n'y participe pas. Est-ce la philosophie prônée en fin de vie par Voltaire? La sagesse est-elle là? [...]
[...] Après avoir quitté le paradis du premier chapitre, Candide se retrouve en pleine guerre. Le deuxième chapitre présentait la société militaire de façon satirique. Nous verrons, dans une première partie, le spectacle de la guerre, dans une seconde partie, l'appel à l'émotion et enfin, dans une dernière partie nous verrons qui sont les responsables. I. Le spectacle de la guerre l : théâtre de la guerre Il y a un double regard. Le premier regard est celui de Candide. Comment Candide voit-il tout cela? [...]
[...] Qui sont les responsables? - Les abares et les bulgares : tous les peuples belliqueux. Les deux nations, les deux armées semblent se superposer et sont unis dans un destin identique : Voltaire joue sur des parallélismes : l.4-5 des deux côtés l.12-13 les deux rois même religion : Te Deum, chacun son camp l.15-16 le village abare était en cendres »,l.24-25 le village Bulgare avait été traité de même Travail sur l'onomastique : ressemblance sur les deux noms : Bulgare et Abare : deux syllabes identiques et rimes. [...]
[...] Il y a un grossissement épique. Hyperbole qui fonctionne par l'accumulation d'adjectifs : l.1 beau, leste, brillant, ordonné Tournure superlative avec le si Il y a trois fois le mot héros L.20,25 et 11 héroïque ».Deux musiques marquent le début et la fin de la bataille. Il y a premièrement une fanfare puis des Te Deum : regard naïf de Candide qui retient uniquement la beauté du spectacle. Puis il y a le regard de Voltaire. Parodie de l'épopée, jeu de contraste entre le symbolique et le sordide : nos héros sont des coquins Les canons sont à la fois instruments de musique et instrument de mort. [...]
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