Au chapitre II, Candide est forcé d'entrer dans l'armée bulgare. Ce chapitre constitue le premier démenti des thèses d'optimisme de Pangloss. Pour souligner ce démenti, Voltaire va peindre la bataille à travers les yeux aveuglés, fascinés et endoctrinés de Candide puis il va la peindre d'un point de vue radicalement différent, réaliste et qui va infirmer (démentir) la vision précédente (...)
[...] combat qui suit, un combat déréalisé Il n'a rien de cruel (les armées sont présentées comme un spectacle) car il est déréalisé. On ne voit pas les conséquences graves, réalistes de la guerre et on la voit comme un combat de soldats de plomb. De plus, les sujets de l'action ne sont pas les hommes mais les armes (canons, mousqueterie, baïonnettes A chaque fois, les hommes sont des compléments d'objets, ce qui fait penser que ce sont des soldats de plomb et que ce ne sont pas les hommes mais les armes qui agissent. [...]
[...] Il donne aussi des justifications juridiques de la guerre car il a fait une allusion à un livre paru à cette époque (Du fait de la guerre et de la paix, Grotius). Ce juriste justifiait les massacres civils. Conclusion On peut retenir de ce texte sa force de dénonciation, qui désigne la guerre comme l'atrocité majeure. On retiendra aussi la méthode de la critique de Voltaire pour dénoncer l'aveuglement fanatique des optimistes, il n'argumente et ne raisonne pas mais montre au moyen d'une écriture originale qui mène le réalisme et l'humour, la gravité et l'ironie. [...]
[...] De plus, il ne pet y avoir de pitié ou de compassion (nombre d'hommes trop important). A trois reprises, on remarque l'emploi de à peu près quelques et environ qui sont des modélisateurs. Cela déréalise et donne un aspect irréel qui témoigne d'un manque de précision, ce qui déshumanise car les hommes deviennent des chiffres, d'où la répétition, par trois fois de mille qui est un chiffre abstrait. vision optimiste de la guerre Ce qui donne une vision optimiste de la guerre et aussi une justification morale a travers certains mots (débarrasser, coquins à la place de soldats). [...]
[...] Au chapitre II, Candide est forcé d'entrer dans l'armée bulgare. Ce chapitre constitue le premier démenti des thèses d'optimisme de Pangloss. Pour souligner ce démenti, Voltaire va peindre la bataille a travers les yeux aveuglés, fascinés et endoctrinés de Candide puis il va la peindre d'un point de vue radicalement différent, réaliste et qui va infirmer (démentir) la vision précédente. guerre come théâtre : la vision de Candide A」Candide est fasciné par la beauté du spectacle Dans le premier paragraphe, on voit la guerre à travers le regard naïf de Candide. [...]
[...] Voltaire veut montrer qu'aucune des armées combattantes ne vaut plus que l'autre, qu'il n'y a pas de supériorité morale. Le réalisme du tableau des horreurs de la guerre suffirait à la rendre condamnable. Voltaire a pourtant utilisé d'autres moyens en attirant l'attention du lecteur sur des effets de décalage, des dissonances qui soulignent l'anomalie. B」Les procédés ironiques Les canons interviennent à l'issue d'une énumération cohérente. La chute de la deuxième phrase ( en fer.) créée un effet oxymorique entre l'enfer et l'harmonie. L'expression tremblait comme un philosophe désigne la lâcheté des hommes comme Pangloss et ses semblables. [...]
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