Voltaire, "Candide", Chapitre 3 : commentaire composé

Résumé du document

- Dans ce passage on peut voir le regard naïf et neutre de Candide sur la bataille. Pour lui, c'est une vraie scène de théâtre qui s'ouvre à ses yeux. La focalisation est interne à ce dernier.

- Candide est totalement impressionné, il est victime de ses illusions, il voit l'armée comme un beau spectacle. Les adjectifs mélioratifs "beau, leste, brillant, bien" appuyés par l'intensif "si" exprime la surprise et l'admiration que Candide éprouve au niveau de sa vue (...)

Extraits

[...] Dans ce passage, Candide face à la guerre se conduit comme un antihéros. La phrase Candide tremblait comme un philosophe, se cacha montre le comportement lâche de Candide. La comparaison avec le philosophe peut être une critique de Pangloss ou du philosophe en général. De plus, la phrase il prit le parti d'aller raisonner ailleurs montre que Candide fuit la guerre pour aller raisonner comme un philosophe. Il refuse d'apporter son aide aux blessés qu'il rencontre et les laisse dans leur état sans aucune affecte. [...]

[...] Cependant, en fuyant l'horreur du théâtre de la guerre, Candide montre implicitement son affecte pour ce qu'il voit sans s'en rendre compte. Ainsi il réalise un des défauts de la philosophie de son maitre. Dans ce chapitre, on assiste à la première faille de la philosophie de Pangloss. Voltaire utilise le regarde naïf de Candide et le réalisme pour faire une satire de la guerre et pour présenter un monde différent de celui proposé par Pangloss. Stendhal utilise les mêmes procédés dans La Chartreuse de Parme lors de la bataille de Waterloo. [...]

[...] Candide de Voltaire, commentaire du chapitre Comment Candide se sauva d'entre les Bulgares» François Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694[2] à Paris où il meurt le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle. Fils de notaire, il poursuit de brillantes études au Lycée Louis le grand. Dès 1712, il fréquente les salons littéraires et la bonne société, tout en poursuivant des études de droit. Il écrivit beaucoup de conte philosophique et ses œuvres majeures sont Candide (1758), l'Ingénu et La princesse de Babylone. Candide qui a été chassé du "paradis" de Thunder-ten-tronckh a commencé son voyage initiatique qui le confronte aux réalités de la vie. [...]

[...] Cette expression est redoublée par les vocables trentaine quelques milliers et environ qui révèlent que la bataille est réduit a une addition de morts. Les morts sont qualifiés de manière péjorative comme le montre le vocable péjoratif coquins et le verbe infectaient Ces derniers sont de faible importance aux yeux du monde ou tout va au mieux et ils ne sont pas présentés comme des victimes de la guerre mais plutôt comme des coupables. Voltaire montre les morts comme une bonne "chose" dans "le meilleur des mondes". [...]

[...] "L'homme apparait comme étant un loup pour l'homme" de Thomas Hobbes qui montre que l'homme est prêt a massacrer ses confrères pour assouvir la volonté de son chef et se sentir puissant. Dans ce passage, il n'y a pas d'échos affectifs, le texte rapporte les faits de manière distante et froide. Voltaire met en valeur l'atrocité de la guerre. Les détails anatomiques cervelles et bras coupés réduisent l'homme à des parts de lui-même et montre la déshumanisation de la guerre. [...]