Dans un premier temps, on parlera du tableau esthétique de la guerre ensuite, dans un second temps, on montrera l'envers de ce tableau esthétique, et pour finir, dans un troisième temps, on expliquera l'efficacité de la dénonciation de Voltaire.
[...] Chaque roi est convaincu qu'il a l'approbation de Dieu, que Dieu est de son côté ; ce qui est d'une absurdité totale pour Voltaire qui fait donc une dénonciation de la religion et de ce que peut donner l'approbation de la guerre. Pour Voltaire, la guerre n'a pas du tout cette identification religieuse. L'expression trembler comme un philosophe est une comparaison ironique, humoristique faisant la dénonciation des philosophes qui parlent beaucoup, qui ont de grandes théories, mais qui n'agissent pas et qui n'ont pas des comportements cohérents face à leurs théories. Ainsi, Voltaire ridiculise les philosophes. [...]
[...] ce qui rend les scènes encore plus épouvantables. Leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes : cette scène horrible avec mamelles qui désigne le sein de la femme, il permet à l'enfant de vivre donc il est synonyme de vie, mais ici l'adjectif sanglantes transforme la signification et désigne la mort. Ensuite, la phrase avec les filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros est une dénonciation du viol, une cruauté masculine. On voit que Voltaire cite presque toutes les parties du corps ce qui accentue toute la réalité de la scène violente. [...]
[...] Voltaire n'hésite pas dénoncer la cruauté de la guerre et pour cela il utilise plusieurs procédés. Troisième partie : L'efficacité de la dénonciation L'efficacité de la dénonciation repose sur toutes les formes de l'implicite avec le décalage entre apparence et réalité, et tous les procédés de l'ironie. On le voit avec canons à la suite de l'énumération des instruments de musique (=intrus) qui fait basculer la phrase dans un sens opposé. Il y a également la chute de phrase provoquée par harmonie et enfer et l'ironie de l'auteur va montrer le décalage. [...]
[...] Ici, la guerre de 7 ans qui a éclaté de 1756 à 1763, en Europe. Voltaire va s'inspirer de cette actualité pour dénoncer la guerre, une des manifestations du mal venant de l'homme. C'est une dénonciation de l'optimisme par la critique de la guerre. Dans un premier temps, on parlera du tableau esthétique de la guerre ensuite, dans un second temps, on montrera l'envers de ce tableau esthétique, et pour finir, dans un troisième temps, on expliquera l'efficacité de la dénonciation de Voltaire. [...]
[...] Conclusion : Ce chapitre 3 offre plusieurs centres d'intérêts : sur le plan de l'intrigue, sur le plan de l'histoire (les aventures du héros). sur le plan argumentatif : c'est un passage important qui va permettre à Voltaire de dénoncer la guerre comme étant la manifestation du mal absolu. sur un plan plus large : cela permet à Voltaire de signaler les atteintes aux Droits de l'Homme et de démontrer la guerre comme une atteinte ; ce qui rejoint le combat entre les Hommes Lumières. [...]
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