Brève explication de texte se composant de l'extrait étudié ainsi que de deux parties explicatives. L'une correspond à l'étude de l'utopie dans laquelle se trouvent les deux personnages et l'autre correspond à la satire de ce monde vu par Voltaire. Document idéal pour les révisions du baccalauréat de français.
[...] Sur les procédés : si on se jetait à genoux ou ventre à terre mettaient les mains sur la tête ou sur le derrière si on léchait la poussière ( Ecart comique qui prouve que les personnages n'ont pas de recul pour juger objectivement de la manière de respecter les convenances. La morale de Voltaire . Voltaire caricature ce monde pour montrer qu'il n'existe pas, qu'il est trop parfait pour être réel . Dans la dernière réplique, Voltaire parle, à travers Candide, du monde idéal en dit que ce serait bien qu'il en existe un. Conclusion : Ce monde idéal nous est présenté avec ironie : ce pays est absolument merveilleux mais il n'existe pas. [...]
[...] Enfin Candide, qui avait toujours du goût pour la métaphysique, fit demander par Cacambo si dans le pays il y avait une religion. Le vieillard rougit un peu. "Comment donc, dit-il, en pouvez-vous douter ? Est-ce que vous nous prenez pour des ingrats Cacambo demanda humblement quelle était la religion d'Eldorado. Le vieillard rougit encore. "Est-ce qu'il peut y avoir deux religions ? dit-il ; nous avons, je crois, la religion de tout le monde : nous adorons Dieu du soir jusqu'au matin. N'adorez-vous qu'un seul Dieu ? [...]
[...] L'abondance : le repas est pantagruélique : les plats sont nombreux, et tous exotiques : pour Candide, l'exotisme est un luxe. Les récipients même indiquent la richesse du village : ils sont faits dans un espèce de cristal de roche . Les larges pièces d'or que Candide et Cacambo ont ramassés sont des cailloux de grands chemins aux yeux des habitants : ils cherchaient de l'or mais cet or n'a aucune valeur . Cette impression de grande richesse est encore accentuée par la gratuité : le gouvernement offre la nourriture aux habitants et aux étrangers, et il leur offre le luxe aussi : le gouvernement lui aussi est riche (par opposition au pays d'où ils viennent car la misère est grande et le gouvernement l'est aussi). [...]
[...] Candide ne jouait plus que le second personnage, et accompagnait son valet. Ils entrèrent dans une maison fort simple, car la porte n'était que d'argent, et les lambris des appartements n'étaient que d'or, mais travaillés avec tant de goût que les plus riches lambris ne l'effaçaient pas. L'antichambre n'était à la vérité incrustée que de rubis et d'émeraudes ; mais l'ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. Le vieillard reçut les deux étrangers sur un sofa matelassé de plumes de colibri, et leur fit présenter des liqueurs dans des vases de diamant ; après quoi il satisfit à leur curiosité en ces termes : "Je suis âgé de cent soixante et douze ans, et j'ai appris de feu mon père, écuyer du roi, les étonnantes révolutions du Pérou dont il avait été témoin. [...]
[...] Voltaire, dans ce chapitre, fait un procès de la société de son temps, en nous rappelant que le bonheur est le fruit du travail et non du rêve. [...]
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