Contrairement aux autres chapitres, il n'y a pas de titre annonciateur car c'est un épilogue, il apporte une leçon. Il marque la fin de l'errance, du parcours initiatique et du tour du monde des misères humaines car on les trouve dans un univers (petite métairie) limité et stable. C'est une situation d'exil : ils ne sont pas en France ni dans une grande ville comme si l'on ne pouvait trouver la stabilité que dans les confins du monde (...)
[...] Sa générosité va être soulignée par l'énumération des mets raffinés, rares qui justifient un lexique exotique qui souligne le côté recherché des choses, ainsi qu'un rituel raffiné : parfumer les barbes. Il le met aussi en pratique en épousant Cunégonde alors qu'il ne la désire plus. La troisième leçon est la plus importante. Elle porte sur le secret d'une vie harmonieuse et équilibrée. Elle tient à 2 choses : la solidarité familiale (qui est inconnue à Candide) et le travail. [...]
[...] derviche et le vieillard turc Le choix d'un derviche (symbole de la sagesse) donne un côté oriental. Cependant, celui-ci va être à contre-courant de la tradition. On peut noter un contraste très fort entre la présentation très forte et élogieuse et hyperbolique du derviche et la brutalité : il est présenté comme très fameux le meilleur ; l'expression Pangloss porta la parole montre le respect et la solennité importante qui va être développée par le ton avec lequel il s'adresse à lui (respect déférent et presque exagéré). [...]
[...] En effet, Candide va le mettre en pratique dans l'extrait qui suit, en coupant la parole à son ancien maître ; une première fois lorsqu'il énumère les rois déchus et une seconde avec de l'ironie et de l'irrespect cela est bien dit Cependant, c'est malgré tout une démission intellectuelle que le refus de s'interroger sur des questions qui font la grandeur de l'homme. Cette première leçon de l'épilogue est négative et ne dit pas ce qu'il faut faire. Avec le vieillard turc, c'est une leçon de vie pratique vieillard turc, une leçon de vie pratique Comme le derviche, le vieillard turc est une figure archétypale (stéréotypée) sur trois points : C'est d'abord une leçon de politique qui est fondée sur le contexte précis de l'action. [...]
[...] L'expression employée par Pangloss est une périphrase et une allusion à la philosophie d'Aristote. Par rapport à Candide, Pangloss est plus concret (question sur le mal déguisé en question d'ordre ontologique sur la providence : Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il autant de mal sur Terre ? qui est une question sur la liberté de l'homme : s'il y a du mal, c'est parce qu'il y a des hommes). La troisième question de Pangloss Que faut-il faire ? est brève, presque apeurée. [...]
[...] Candide Chapitre XXX : Le derviche et le vieillard turc Contrairement aux autres chapitres, il n'y a pas de titre annonciatique car c'est un épilogue, il apporte une leçon. Il marque la fin de l'errance, du parcours initiatique et du tour du monde des misères humaines car les trouve dans un univers (petite métairie) limité et stable. C'est une situation d'exil : ils ne sont pas en France ni dans une grande ville comme si l'on ne pouvait trouver la stabilité que dans les confins du monde. [...]
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