Voltaire, intellectuel engagé, 1694-1778, affaire Calas, affaire Sirven, affaire dite du chevalier de la Barre
On associe souvent Voltaire à un certain nombre d'engagements associés à la tolérance.
C'est un intellectuel engagé. Il s'est battu pour réhabiliter un certain nombre de personnes condamnées par une justice fanatique et aveugle. « Écrasons l'infâme ».
[...] L'affaire dite du chevalier de la Barre : deux jeunes gens, âgés d'environ 16 ans, le chevalier de la barre et son frère Jean Baptiste, sont envoyé vivre chez leur tante à Abbeville (ville profondément catholique) après la ruine de leur père. Dégradation de la statue du Christ à Abbeville. L'émotion populaire est immense. L'évêque d'Amiens organise une cérémonie pour réparer cette offense. Les curés invitent les fidèles à la délation. Les rumeurs accusent les Chevalier de la barre (Preuve : ils sont passés devant une procession sans s'agenouiller et sans enlever leur chapeau). Le chevalier de la Barre est condamné. Poing et langue coupés. Puis décapité à la hache et brûlé avec l'exemplaire du dictionnaire philosophique de Voltaire. [...]
[...] Mouvement d'opinion en faveur de Calas et Voltaire fait une demande pour la réhabilitation de Jean Calas, et c'est dans ce contexte qu'il élabore le traité sur la tolérance. Et c'est ainsi qu'en 1764, Jean Calas est réhabilité. L'affaire Sirven : A Mazamet, la fille d'un petit notable local est retrouvée morte au fond d'un puit. On prétend également qu'elle envisageait de se convertir au catholicisme. Le parti opposé pense qu'au contraire elle se serait jetée dans le puit, car les religieuses qui l'éduquaient voulaient la forcer à rentrer au couvent. [...]
[...] C'est un intellectuel engagé. Il s'est battu pour réhabiliter un certain nombre de personnes condamnées par une justice fanatique et aveugle. Écrasons l'infâme L'affaire Calas : il s'agit d'une erreur judiciaire, commise par le parlement de Toulouse en 1762. Cette erreur s'explique par le climat d'intolérance religieuse qui s'explique pendant les Lumières. Louis XV est relativement bienveillant vis-à-vis des protestants. En France, les protestants exercent presque librement leur culte. Le ministre Choiseul, applique encore de temps en temps les dispositions d'un édit royal de 1724, qui est toujours en vigueur. [...]
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