Commentaire composé : José Maria de Heredia : "A une Ville morte", extrait des Trophées. Commentaire complet et entièrement rédigé avec axes et sous-parties. Analyse du texte en 2 axes.
[...] Dans morne ville, reine des océans il n'y a pas de verbe, ce qui accentue l'effet de morne. L'auteur utilise des personnifications. Les éléments de décor sont animés de verbes d'actions. La ville est piégée du paysage On a un parallélisme entre la ville, le ciel et la terre. La ville est comme piégée entre le ciel et la terre. La ville est aujourd'hui peu intéressante, mais autrefois elle était glorieuse. Le poème est construit sur le thème d'opposition. Il existe une opposition temporelle entre les différentes parties du sonnet. [...]
[...] En fait, le mot ville du titre A une ville morte signifie un parent conquistador décédé, Pedro De Heredia. II) Si dans la réalité elle est morte, elle renaît dans l'imagination grâce à la poésie. La poésie redonne à la ville un corps La poésie permet à la ville de renaître, on lui donne d'abord un corps. En effet, une apostrophe est généralement donnée à une personne vivante. Or, au onzième vers l'auteur lance une apostrophe à la ville, en lui disant ô Guerrière On a alors comme une prosopopée, c'est-à-dire que l'auteur s'adresse à des morts comme s'ils étaient toujours vivants. [...]
[...] Son nom, Cartagena de Indias paraît noble. Le nom propre valorise. Il insiste bien sur le passé historique qui lui est très important. Jadis au vers 1 exprime une connotation mémoriale, ainsi que les dates données sous le titre, 1532–1583–1697 comme si on juxtaposait le passé ou bien des couches d'ancienneté. Cela développe le passé historique de la ville. Il y a aussi une allusion aux conquistadors, notamment à Pedro De Heredia, Le fondateur de la ville. La ville était une puissance maritime. [...]
[...] A une Ville morte José-Maria DE HEREDIA, Les trophées Poème : 1 À une Ville morte Cartagena de Indias. 1532–1583–1697 Morne Ville, jadis reine des Océans ! Aujourd'hui le requin poursuit en paix les scombres Et le nuage errant allonge seul des ombres Sur ta rade où roulaient les galions géants. Depuis Drake et l'assaut des Anglais mécréants, Tes murs désemparés croulent en noirs décombres Et, comme un glorieux collier de perles sombres, Des boulets de Pointis montrent les trous béants. [...]
[...] Dans le premier tercet, on a l'apostrophe Ô guerrière José Maria De Heredia la tutoie. Il existe donc un lien d'affection entre eux. Il y a une action humaine. Elle est capable de penser, de rêver. Il y a un sentiment d'amour entre le lecteur et la ville, ou bien aussi entre l'auteur et la ville. Elle retrouve sa beauté perdue La ville revit et retrouve sa beauté perdue grâce à la poésie. La perfection de ce sonnet vient s'ajouter à la beauté de la ville. [...]
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