Le village de l'Allemand, ou le journal des frères Schiller, Boualem Sansal, Rachel, Nadia, Malrich, Wenda Karsmirsky, Ophélie, Canada
Il y a 6 mois, Rachel s'est suicidé, à 33 ans. Il y a 2 ans, "un truc s'est cassé dans sa tête", il a commencé à voyagé, à lire, à écrire, il a perdu sa santé, son travail, sa raison, puis Ophélie… Malrich avait 17 ans et vivait loin de son frère. Après sa mort, il garde le pavillon de son frère car Ophélie est partie au Canada.
[...] Trajectoire de Rachel : Francfort (06/1995) Allemagne, Pologne et Autriche Turquie et Egypte Auschwitz (02/1996). Il a laissé Auschwitz pour la fin, car emblématique + visite bouleversante + c'est peutêtre là qu'il a décidé de se suicider, ou du moins il a tranché. Choix d'organisation de Malrich : couper les passages sur l'Allemagne, l'Autriche et la Pologne car si non journal trop long et trop affreux à lire, et ne garder que Turquie/Egypte et Auschwitz. Dans les camps, Rachel questionnait dans les moindres détails les guides et les anciens déportés revenus sur place. [...]
[...] Père coupable ou Rachel voyage non pas pour des recherches techniques – il sait déjà tout mais pour connaître les pas ? identification, crimes détaillés du père avant de le juger, pour le questionner par-dessus la barrière du temps : culpabilisation pourquoi la haine ? parcours ? sentiments ? Mais il connait déjà les réponses car il aurait pu se suicider ou se livrer, alors qu'il a fuit, s'est tu et a oublié, donc pas de circonstances atténuantes. Devant l'Université, Rachel se dit que peut-être son père était jeune, motivé par la recherche scientifique, le patriotisme pendant la guerre, et la Solution finale était un secret d'Etat qu'il ignorait Sauf qu'il aurait dû réagir et se questionner lorsqu'il a été affecté aux camps et qu'il a vu l'extermination. [...]
[...] Il part à Francfort car son père étudiait à l'université Johann Wolfgang Goethe. Or c'est là que le groupe industriel IG Farben a développé le Zyklon le gaz de la mort. Il se demande donc si son père y a participé. Dans l'avion pour Francfort, il se souvient de ses recherches documentaires sur les camps d'extermination. Evocation ironique des « problèmes d'exploitation » des camps, difficiles à gérer : tuer humainement avec un gaz inodore ou brutalement ? Le gaz inodore peut constituer un Quête identitaire et danger pour les soldats. [...]
[...] C'est l'heure de mon rendez-vous ». Quête identitaire et recherche du père par Rachel, fin du voyage à Auschwitz Description du camp Culpabilisation, honte de Rachel Résumé de la suite par Malrich, une sorte de conclusion Explication de la mort de Rachel Bilan de la quête identitaire : Rachel décide de payer pour les autres Légende des marques-pages : - JAUNE : passages importants. - ROUGE : culpabilisation de Rachel et identification au père. ORANGE : rapprochements nazisme / islamise dans les cités / situation en Algérie. [...]
[...] De plus, les Egyptiens sont écrasés par la police et le fanatisme religieux. Rachel sort une photo de son père, devant la grande pyramide, en compagnie de femmes. Comme lui, il se fait touriste et prend du plaisir, visite la ville, les souks, les pyramides Rachel va entrer à Paris car le 24 avril approche, jour où ses parents sont morts, où Hans Schiller a définitivement échappé à la justice, et jour où il va se suicider pour faire justice. [...]
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