Baudelaire utilise sa théorie des correspondances pour décrire un monde qui s'ouvre sur d'autres réalités, théorie qui a fondé le mouvement poétique symboliste.
Pour Baudelaire la réalité cache un monde irréel, spirituel et il existe des correspondances entre les sensations et les choses que le poète peut montrer (...)
[...] On note le réseau lexical du malaise : rafraîchissaient le front soins secret douloureux languir 14). Le poète apparaît comme un malade avec des symptômes (douleur, languir), et nécessitant des soins (rafraîchir le front, soins). Baudelaire a lui-même souffert et est mort de la syphilis. Cette souffrance est inattendue et s'oppose au calme du lieu. L'utilisation du passé composé montre que l'action est finie et renforce le sentiment d'amertume que le poète ressent lorsqu'il évoque cette vie antérieure et le secret lié à cet endroit. [...]
[...] - le noir des grottes basaltiques et des yeux de Baudelaire reflété par mes yeux ( photo de Nadar). - le vert des palmes 12). L'ouie Le poète associe l'ouie à un champ lexical marin, au bruit de la mer : les houles, en roulant les tout-puissants accords de leur riche musique vagues 10). Ces bruits sont puissants et positifs comme le montre l'utilisation d'adjectifs tout-puissants solennels et riche musique - Les autres sens L'odorat et le toucher du poète sont sollicités dans ses rapports avec d'autres personnes, les esclaves. [...]
[...] Le poème La vie antérieure de Charles Baudelaire est issu de son recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857. - De quoi parle-t-il ? Il s'agit d'un poème de forme classique : un sonnet avec des rimes embrassées. Baudelaire y décrit un lieu parfait, où il aurait vécu dans une vie antérieure - Que signifie-t-il ? Baudelaire évoque dans ce poème un Idéal, représenté par un lieu paradisiaque, en contraste avec le Spleen dont il est si souvent victime. [...]
[...] Les esclaves, évoqués au vers 11, ont pour seule occupation son bien être. II UN REVE DU POETE A Les sensations Ce poème décrit une synesthésie : un mélange des sens La vue La vue est le premier sens le premier sollicité, par l'importance de la lumière dans ce paysage. On note un champ lexical lié au soleil : soleils marins teignaient de mille feux couleurs du couchant 8). Les couleurs sont aussi très présentes : - l'or : soleils mille feux couleurs du couchant 8). [...]
[...] Les sensations se mêlent en une synesthésie et le bonheur du poète prend une dimension grandiose et religieuse solennelle et mystique Dans le vers 2 : Que les soleils marins teignaient de mille feux : les rayons de soleil se réverbèrent sur les flots. L'oxymore soleils marins montre l'association de deux éléments incompatibles, l'eau et le feu. Cette association est démultipliée par les pluriels. Cela montre l'harmonie du lieu. Cette fusion entraîne une métamorphose du paysage : les grands piliers deviennent des grottes basaltiques 3-4). Les piliers prennent le soir par la lumière du couchant la couleur noir brillant des roches basaltiques et ressemblent à des cavernes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture