Lexique :
Il y a des verbes qui évoquent le passage de quelqu'un ou de quelque chose (v 2, 4, 5). "Passeront" est répété à la césure dans le vers 5. Il suit un certain enchaînement, lorsqu'il parle de jour, il parle de nuit... On passe de "ce soir" à "le soir" puis à "les nuits"... Il souligne souvent le passage du temps à l'aide de repères chronologiques qui sont souvent placés à la césure (...)
[...] CONCLUSION : La fuite du temps et l'éternité de la nature sont très récurrents en poésie (Ronsard). Hugo fait partie du mouvement romantique mêmes s'il est déjà présent dans la deuxième moitié du XVIIème siècle (ce mouvement est né en Angleterre et en Allemagne mais certains auteurs l'annoncent déjà en France). Mais il se développera complètement au XIXème siècle. Il montre la petitesse de l'homme face à l'immensité de la nature. Hugo s'oppose à Ronsard dans le sens où il ne dit pas que la vie est courte et qu'il faut en profiter. [...]
[...] III La condition humaine A. La présence du poète Dans la quatrième strophe (c'est la dernière), il se place dans une forte opposition avec la nature : mais moi je Ce soir signifie que c'est le soir où écrit le poète où lorsqu'il observe le soleil couchant. Au vers demain n'est pas un discours indirect mais une énonciation. Indirectement, il souligne sa présence pendant deux vers puis s'efface avant de revenir dans le dernier quatrain. B. Le registre tragique Il se pose des questions sur la condition de l'homme. [...]
[...] La nature est personnifiée Au vers le soleil se couche Cette métaphore est un cliché mais cela reste une personnification Au vers l'orage viendra Au vers on voit les pas du temps et le temps s'enfuit Au vers les jours passeront c'est aussi un cliché. Au vers le mot face est répété pour les monts et les mers. Au vers le front des montagnes Au vers 10, la nature est ridée et non-vieillie Au vers 12, le fleuve prendra ce qu'il donne B. La nature échappe au temps Le mot passeront est placé à la césure. Il vit le passage du temps (c'est un élément naturel). [...]
[...] Il ne faut pas oublier qu'au moment où Hugo écrit ce poème, il n'a pas encore 30 ans. C. Le registre lyrique Il y a un sentiment mélancolique qui règne dans le poème en particulier au vers 5 avec l'allitération en s Il y a une forte opposition entre l'éternelle joie de la nature et le tragique de l'homme : allitération en f aux vers 6 et en m au vers 8 ainsi qu'une assonance en ui avec le i qui peut rappeler la plainte. [...]
[...] 22 avril 1829, Soleils couchants, VI Texte 2 : Victor Hugo, Soleils couchants Feuilles d'automne I Le mouvement perpétuel du temps A. Enchaînement chronologique Il y a beaucoup de repères temporels et en particulier dans le premier quatrain. Au vers 4 par exemple, il montre la régularité du temps qui passe grâce à de alexandrins ternaires x 3). B. Lexique Il y a des verbes qui évoquent le passage de quelqu'un ou de quelque chose 5). Passeront est répété à la césure dans le vers 5. [...]
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